Kilimandjaro : Tout ce que vous devez savoir avant de partir

Atteindre le sommet du Kilimandjaro, c’est bien plus qu’une simple randonnée : c’est un défi personnel, une aventure marquante et une immersion au cœur de paysages spectaculaires.

S’élevant fièrement à 5 895 mètres, ce géant volcanique est le point culminant de l’Afrique et attire des milliers de passionnés chaque année. Mais attention, gravir le « Toit de l’Afrique » demande bien plus que du courage : une bonne préparation est très utile, voire indispensable pour maximiser vos chances de succès et profiter pleinement de l’expérience.

Basé sur mon expérience personnelle, je vais vous donner mes clés pour réussir cette ascension, prêt(e) à découvrir comment transformer ce rêve en réalité ?

Sommet du Kilimandjaro

Préparation avant l’ascension du Kilimandjaro

L’ascension du Kilimandjaro est une expérience unique, mais elle exige une préparation minutieuse. Il ne s’agit pas seulement de mettre des chaussures de randonnée et de se lancer — chaque détail compte pour garantir non seulement le plaisir, mais également la sécurité et le succès de votre aventure.

Choisir la bonne saison pour grimper le Kilimandjaro

Le choix de la saison est un détail important à prendre en compte. Les meilleures périodes pour gravir le Kilimandjaro coïncident avec les saisons sèches en Tanzanie :

  • Janvier à début mars : Ces mois représentent la première saison sèche. Les journées sont généralement chaudes et ensoleillées, parfaites pour profiter des vues dégagées.
  • De juin à octobre : Cette période offre une météo stable et est considérée comme idéale pour la randonnée. Les températures nocturnes peuvent être froides, mais les panoramas sont spectaculaires.

Évitez autant que possible les mois d’avril et mai, marqués par de fortes pluies qui rendent les sentiers boueux et glissants. Si vous aimez l’idée d’une expérience moins fréquentée, envisagez de voyager en basse saison (novembre à décembre), mais soyez prêt à affronter des conditions météorologiques imprévisibles.

En dehors de la saison sèche, il sera aussi plus difficile de trouver des agences pour vous accompagner dans l’ascension.

Le Kilimandjaro

Équipement essentiel pour le Kilimandjaro

Vous ne pouvez pas gravir le Kilimandjaro sans le bon équipement. Nous avons été surpris de notre côté par le froid pendant la nuit en octobre, pourtant nous venons du Québec.

Pour l’ascension, vous serez probablement face à des variations extrêmes de températures et de conditions. Ces dernières dépendent aussi de la période où vous serez sur place, n’hésitez pas à demander plus d’informations à votre agence au besoin. Cette dernière devrait vous fournir une liste détaillée de matériel.

Voici toutefois ce que je vous recommande d’avoir dans tous les cas, même si cela n’est pas sur la liste par votre agence :

  • Vêtements en couches :
    • Sous-vêtements thermiques
    • Polaires ou pulls légers
    • Veste imperméable et coupe-vent
    • Doudoune pour les nuits froides
  • Chaussures de randonnée robustes : Optez pour des chaussures imperméables et déjà bien portées pour éviter les ampoules.
  • Accessoires indispensables :
    • Chapeau/casquette
    • Lunettes de soleil
    • Crème solaire
    • Gants chauds
    • Sac de couchage adapté à des températures extrêmes (pour nous en octobre, un sac -17 degrés Celsius était recommandé)
    • Lampes frontales avec piles ou batterie de rechange (principalement pour le jour du sommet)
    • Un oreiller gonflable ou de voyage
  • Matériel supplémentaire :
    • Bâtons de marche,
    • Bouteilles/gourde (au moins 3 litres, idéalement 3x 1L pour plus facilement gérer les pastilles de purifications)
      • Éviter les poches à eau si vous faites l’ascension par temps très froid, les pailles de ces dernières ont tendance à geler et vous perdez alors accès à votre eau.
    • Pastilles de purification de l’eau
    • Une trousse de premiers secours compacte.

Idéalement, préparez tout cela plusieurs semaines à l’avance et testez votre matériel afin d’éviter les mauvaises surprises !

Condition physique requise pour le Kilimandjaro

L’ascension ne nécessite pas d’être un athlète olympique, mais une bonne condition physique est indispensable. Vous allez enchainer des journées de marche à des altitudes élevées, où l’oxygène se fait rare, avec en plus un certain dénivelé.

Un bon cardio sera votre meilleur allié. Pour mettre toutes les chances de votre côté, je vous recommande de faire un peu de marche à pied, randonnée ou course à pied, et idéalement en montagne, même 200-300m de dénivelé. C’est ce qui se rapproche le plus de l’effort que vous aurez à fournir. Sinon, du vélo, de la natation peuvent également bien fonctionner.

Voici quelques conseils pour parfaire votre condition physique :

  • Entraînez-vous progressivement : Surtout si vous reprenez une activité physique, allez y doucement, et augmentez votre volume et l’intensité de votre activité au fur et à mesure des semaines. Sinon vous risquez fortement de vous blesser.
  • Renforcez votre endurance : Privilégiez des exercices cardio comme le running, le vélo ou les escaliers.
  • Simulez l’ascension : Le meilleur entrainement est celui qui ressemble à votre futur projet. Ici de la marche, en altitude, avec du dénivelé.
    • Si possible, pratiquez des randonnées avec du dénivelé. Éventuellement avec un sac à dos chargé, afin de rajouter un peu de difficulté, même si votre sac ne devrait pas être trop lourd lors de l’ascension. Et si vous avez l’opportunité, en altitude, pour habituer votre corps à l’effort réduit dans un environnement oxygéné.
  • Bien manger. Accordez une attention particulière à votre alimentation avant le départ pour maximiser vos réserves d’énergie.
  • Bien dormir. Le sommeil et la récupération sont des leviers primordiaux pour que votre corps s’adapte à l’entrainement et éviter la blessure. Autant que possible, essayez de bien dormir avant votre voyage, débuter l’ascension en étant fatigué peut suffire à vous faire échouer.

Même si le Kilimanjaro ne demande pas une condition physique irréprochable, plus vous serez en forme, plus vous aurez de chances de réussir (sans garantie à 100 %) et plus vous vivrez une belle expérience sur la montagne.

Petit déjeuner avec vue sur le Kilimandjaro

Documents et permis nécessaires

Sans les bons documents, il vous sera impossible de commencer votre ascension. Préparez soigneusement les éléments suivants :

  1. Passeport valide : Il doit être valide au moins 6 mois après votre retour prévu.
  2. Visa tanzanien : Vous devriez l’avoir soit en avance via internet soit à votre arrivée à l’aéroport en Tanzanie.
  3. Permis d’ascension : Généralement, inclus dans les frais payer à votre opérateur de trek et c’est lui qui devrait gérer son obtention.
  4. Certificat de vaccination contre la fièvre jaune : Ce n’est pas obligatoire dans le pays a priori, mais notre agence demandait de l’avoir obligatoirement.
  5. Preuve d’assurance voyage : Assurez-vous qu’elle couvre les évacuations médicales en haute altitude. J’utilise toujours Tugo pour mes voyages de montagnes.

Prenez également soin de conserver des copies numériques de vos papiers sur votre téléphone ou dans un cloud accessible, cela peut être très utile en cas de perte. Attention, il n’y a pas de réseau partout en Tanzanie, donc une version papier de certains papiers peut être utile.

Les différentes routes d’ascension du Kilimandjaro

Pour arriver au sommet du Kilimandjaro, il n’existe pas une voie unique, mais une multitude d’itinéraires. Cette variété de choix vous permet d’adapter votre aventure selon vos envies et capacités. Voici un tour d’horizon des principales routes.

Route Marangu

Il s’agit de la route historique et elle est également la plus populaire (environ 40 % des visiteurs l’empruntent). Surnommée « la route Coca-Cola » en raison de la possibilité d’acheter la boisson tout au long du parcours, la route Marangu est connue comme l’itinéraire le plus direct/rapide et « simple » pour gravir le Kilimandjaro. Elle est souvent choisie par ceux qui recherchent un parcours plus confortable.

  • Hébergement : Contrairement aux autres routes, Marangu propose des huttes avec lits de camp, idéal pour les randonneurs qui préfèrent éviter les tentes.
  • Durée : Généralement, l’ascension et la descente se font en 5 à 6 jours.
  • Paysages : Vous traverserez des forêts tropicales luxuriantes avant d’atteindre des zones arides et volcaniques.
    Cependant, sa popularité peut également signifier des sentiers plus fréquentés, ce qui peut limiter l’expérience immersive.
  • Distance : Environ 72 km

Avantages :

  • Rapide
  • Confortable

Inconvénients :

  • En grimpant plus rapidement, l’acclimatation peut parfois être plus compliquée
  • Taux de succès le plus faible
  • C’est un aller-retour (la montée et la descente se font par la même voie)

Mon avis :

Je vous conseille plutôt d’éviter cette route. L’altitude est vraiment le plus le défi de cette ascension, emprunter une route qui ne vous laissera pas le temps d’avoir la meilleure acclimatation possible est selon moi une mauvaise idée. Pour moi la seule exception est si vous êtes déjà acclimaté, en ayant fait le Méru avant ou d’autres montagnes, dans ce cas le risque d’échec devrait être beaucoup réduit.

Si vous souhaitez absolument utiliser cette voie, car vous ne voulez pas dormir en tente par exemple, demander à votre agence une ascension en 6 jours plutôt que 5.

Le taux de succès est le plus faible sur cette voie, car l’acclimatation est, selon moi, trop rapide, mais aussi, car beaucoup de randonneurs non expérimentés s’y lancent en sous-estimant les difficultés liées à l’altitude.

Deux porteurs au départ de l'ascension du Kilimandjaro

Route Machame

Considérée comme l’une des routes les plus pittoresques, Machame est appréciée pour ses vues spectaculaires tout au long de l’ascension. L’itinéraire traverse quatre types de végétation différente. Elle est surnommée la « route Whisky » en raison de son caractère plus exigeant. Elle reste la seconde voie la plus populaire et vous serez loin d’être seul pendant votre marche. Elle offre une bonne acclimatation en se faisant en 6 à 7 jours et vous permettant de monter le jour et dormir plus bas la nuit.

La route Machame redescend par la route Mweka lors de la descente, vous ne faites pas un aller-retour.

  • Difficulté : Attendez-vous à des sentiers plus raides et à des journées de marche plus longues, mais les panoramas en valent largement l’effort.
  • Durée : Le trek dure généralement 6 à 7 jours, permettant une acclimatation progressive.
  • Points forts : Depuis les forêts jusqu’aux glaciers scintillants, chaque étape réserve des paysages à couper le souffle.
    Elle reste une option idéale si vous êtes en bonne condition physique et souhaitez une expérience visuelle mémorable.
  • Distance : Environ 62 km

Avantages :

  • Variété des paysages
  • Bonne acclimatation

Inconvénients :

  • Plus longue, en nombre de jours
  • Plus difficile avec quelques passages pouvant donner le vertige

Mon avis :

C’est la route que nous avons choisie pour notre ascension. La route est bien équilibrée, les paysages sont vraiment beaux et différents tout le long de la voie. Avec l’aide des porteurs, les journées ne sont pas si difficiles que cela, parfois elles paraissent presque trop courtes même. En dehors de la journée du sommet, nous n’avons eu aucun symptôme lié à l’altitude, en dehors des classiques essoufflements.

Je pense que la route Machame est vraiment une bonne route pour faire l’ascension du Kilimandjaro. Cela reste une route populaire, donc il y a souvent du monde, mais en dehors d’un ou deux passages un peu plus difficiles où des embouteillages se formaient, cela n’était pas vraiment un souci.

Route Lemosho

Si vous rêvez d’une ascension plus isolée, un peu plus loin des foules, la route Lemosho pourrait bien être votre choix parfait. La vraie différence est sur les premiers jours de la route où vous commencerez dans une zone plus isolée avant de rejoindre la voie Machame ou le « Northen Circuit » avant de redescendre par la Mweka.

Il s’agit par contre de la voie la plus difficile, mais qui offre un des plus grands taux de réussite en permettant une très bonne acclimatation. Elle attire ceux qui veulent plonger dans des paysages sauvages avec un maximum de tranquillité.

  • Durée : Le trek s’étale sur 7 à 8 jours, offrant un temps supplémentaire pour une meilleure acclimatation.
  • Nature sauvage : En début de parcours, vous traverserez des zones riches en faunes, comme des buffles et des antilopes, dans des forêts reculées.
  • Caractéristiques : Bien que plus longue, cette route est souvent appréciée pour son rythme plus détendu et ses campements calmes.
  • Distance : Environ 70 km

Avantages :

  • Moins de monde
  • Très bonne acclimatation
  • Haut taux de succès

Inconvénients :

  • Plus longue
  • Plus difficile

Mon avis :

Si je devais repartir au Kilimandjaro, c’est probablement une route que j’essayerai. Elle est selon moi similaire à la voie Machame, mais en mieux.

Il faut toutefois se rappeler que c’est 7 à 8 jours de trek à dormir en tente, etc. Donc si c’est votre première expérience de trek, peut être privilégié un trek plus court ou avec un peu plus de confort.

Descente après une pause à Lava tower au Kilimandjaro

Route Rongai

Je n’ai croisé personne ayant fait cette voie, j’ai donc moins d’informations et je me base donc uniquement sur ce que j’ai pu lire à son sujet.

C’est la seule qui commence du côté nord de la montagne, près de la frontière kenyane. La route Rongai est parfaite pour ceux qui recherchent des sentiers moins fréquentés tout en conservant un parcours modéré.

  • Tranquillité : Rongai est beaucoup moins fréquentée, ce qui permet une connexion plus intime avec la nature.
  • Durée : Un itinéraire typique dure environ 6 à 7 jours.
  • Conditions climatiques : En partant du nord, cette route est plus sèche, idéale en cas de saisons pluvieuses.
    Un peu moins spectaculaire en termes de paysages variés, elle reste néanmoins une option fantastique pour éviter les foules.

Route Shira

Je n’ai croisé personne ayant fait cette voie, j’ai donc moins d’informations et je me base donc uniquement sur ce que j’ai pu lire à son sujet.

La route Shira partage le même point de départ que Lemosho, mais débute à une altitude plus élevée en raison d’un transfert en véhicule. Cela implique que l’adaptation à l’altitude est un peu plus difficile en début de trek.

  • Paysages variés : Les randonneurs découvriront des plateaux magnifiques et des vues ouvertes dès les premiers jours.
  • Haut niveau de difficulté : Bien que courte, cette route exige une acclimatation rapide en raison de son altitude de départ élevée.
  • Recommandation : Elle convient mieux aux randonneurs expérimentés ou à ceux ayant une expérience préalable de haute altitude.

Avec ces options variées, vous devriez trouver la route qui correspond à votre style et à vos attentes. Vous sentez-vous déjà prêt à choisir votre itinéraire ? Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser.

Carte des différents itinéraire au  Kilimandjaro
© Sémhur / Wikimedia Commons

L’ascension du Kilimandjaro : à quoi s’attendre

Gravir le Kilimandjaro, c’est bien plus qu’un simple effort physique. Chaque pas vous rapproche non seulement du sommet, mais aussi de paysages inoubliables, d’une introspection personnelle et de défis uniques. Voici un aperçu de ce qui vous attend lors de cette aventure.

Les étapes de l’ascension par la voie Machame

L’ascension du Kilimandjaro est divisée en plusieurs étapes, chacune offrant des défis spécifiques et des paysages uniques. Bien que l’expérience soit différente selon la voie empruntée, voici à quoi vous attendre au fur et à mesure de votre progression sur la voie Machame :

1. Machame Gate à Machame Camp (1er jour)
L’aventure commence à la porte Machame, à environ 1 800 mètres d’altitude, où les formalités d’enregistrement sont réalisées. Vous partez ensuite à travers une forêt tropicale dense et luxuriante, abritant une faune variée : colobes noirs et blancs, singes bleus, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux. Cette étape dure environ 5 à 7 heures et se termine au camp Machame (environ 2 835 mètres), où vous aurez un premier aperçu de la montagne.

La jungle sur la voie Machame, premier jour de l'ascension du Kilimandjaro

2. Machame Camp à Shira Camp (2e jour)
En quittant la forêt, vous entrez dans une zone de lande et de bruyères où les paysages se transforment : des arbustes remplacent les arbres, et des plantes comme les lobélies géantes apparaissent. La montée devient plus raide, mais des points de vue magnifiques sur les pentes enneigées du Kilimandjaro et les vallées environnantes compensent l’effort. La journée se termine au camp Shira, situé sur un plateau à environ 3 750 mètres d’altitude.

3. Shira Camp à Barranco Camp via Lava Tower (3e jour)
Cette étape est cruciale pour l’acclimatation. Vous montez jusqu’à Lava Tower (4 600 mètres) avant de redescendre vers le camp Barranco (3 950 mètres). Ce « monter haut, dormir bas » une des meilleures façons pour préparer votre corps à l’altitude. La zone devient de plus en plus aride, ressemblant à un désert alpin. Vous serez entouré de formations rocheuses volcaniques impressionnantes, mais la raréfaction de l’oxygène commence à se faire sentir. C’est également à partir de Lava Tower que vous aurez un peu plus de monde, car la voie Machame et Lemosho y fusionne.

4. Barranco Camp à Karanga Camp (4e jour)
La journée débute par l’ascension du célèbre Barranco Wall. Une montée raide et très légèrement technique, il faut parfois utiliser les mains pour grimper, qui offre une vue spectaculaire. Une fois ce mur franchi, le sentier ondule à travers des vallées et crêtes, avec de très beaux panoramas. Vous atteignez le camp Karanga (4 035 mètres) après environ 4 à 5 heures de marche.

5. Karanga Camp à Barafu Camp (5e jour)
Le trek jusqu’au camp Barafu, à 4 640 mètres, est une montée constante dans un paysage de plus en plus austère. Ce camp est le point de départ pour l’ascension finale vers Uhuru Peak. L’après-midi est consacré au repos et à la préparation pour la grande étape à venir. Le camp est très actif, une vrai fourmilière, car pendant que vous installez votre camp, les personnes ayant fait le sommet dans la nuit sont en train de démonter le leur pour redescendre.

6. Barafu Camp à Uhuru Peak et retour (6e jour)
L’ascension finale débute au cœur de la nuit, généralement entre minuit et 1 h du matin. À la lumière des lampes frontales, vous montez lentement dans un froid glacial, souvent autour de -5 à -10 °C, mais parfois jusqu’à -15/-20 °C. Après environ 5 à 7 heures d’effort intense, vous atteignez Stella Point (5 730 mètres), puis continuez pendant environ 1 h à 2 h jusqu’à Uhuru Peak (5 895 mètres), le point culminant de l’Afrique. Le lever du soleil sur les glaciers et les plaines lointaines est une vision à couper le souffle, récompensant les efforts fournis. Après un moment au sommet, le temps de prendre quelques photos souvenirs, vous redescendez jusqu’au camp Barafu pour un repos bien mérité avant de poursuivre jusqu’au camp Mweka.

7. Descente finale à Mweka Gate (7e jour)
La descente se fait en passant par des paysages de plus en plus verts, retrouvant la chaleur et l’humidité de la forêt tropicale. À Mweka Gate (1 640 mètres), vous recevez un certificat de réussite, clôturant cette aventure exceptionnelle.

L’acclimatation

L’altitude peut être un ennemi redoutable et imprévisible. Et c’est selon moi le plus gros risque sur le Kilimandjaro. Pour bien vous acclimater, vous n’avez pas besoin d’être un alpiniste chevronné, mais votre corps doit s’adapter lentement :

  • Pourquoi est-ce crucial ? Une ascension trop rapide peut causer des symptômes de mal aigu des montagnes (maux de tête, nausées, fatigue). Avancer lentement, boire beaucoup d’eau et écouter votre corps sont des stratégies essentielles.
  • Itinéraires adaptés : Certaines routes, comme Lemosho ou Machame, permettent une acclimatation naturelle grâce à leur durée prolongée. Choisir ces routes permet de mettre toutes les chances de votre côté.

Rappelez-vous : ce n’est pas une course. Respectez votre rythme et donnez à votre corps le temps de s’adapter.

Les défis rencontrés au Kilimandjaro

L’ascension est gratifiante, mais elle n’est pas sans obstacle. Voici ce que vous devrez surmonter, en plus de l’acclimatation :

  • La fatigue physique : Les journées de marche peuvent durer de 5 à 12 heures, surtout lors de la montée finale. Rajoutez à cela un sommeil pas toujours idéal dans une tente. Et il y a de fortes chances que votre corps se fatigue au fur et à mesure du trek. La gestion de votre fatigue et votre énergie est importante, reposez-vous autant que possible quand vous le pouvez.
  • Les températures extrêmes : Passant de la chaleur des forêts tropicales aux gelées nocturnes des hauts plateaux, la variation thermique demande un équipement adapté. Le plus simple est d’utiliser la technique des couches de vêtements pour pouvoir vous adapter aux conditions. Le soleil qui passe derrière les nuages ou le vent qui se lève peut faire baisser la température rapidement. Pensez que la nuit du sommet, la température peut atteindre les -15 ou -20 degrés Celsius. Avoir froid vous demande beaucoup d’énergie pour vous réchauffer et vous fatiguera plus rapidement.
    Pour vous donner une idée, nous avions environ 17 degrés au départ de l’ascension et environ -15 dans la nuit pour nous rendre au sommet.
  • La pression mentale : En altitude, chaque pas peut devenir un effort monumental. Garder sa motivation est une épreuve en soi. Imaginer gravir une montagne, c’est un peu comme courir un marathon. Cela parait une tâche immense. Découpez votre parcours et votre effort en plus petit objectif et soyez fier de les atteindre les uns après les autres, par exemple fêter chaque nouveau camp atteint peut être une bonne façon de garder le moral et rester motivé. N’oubliez pas non plus que le plus important c’est le voyage et l’aventure, le sommet est un bonus et seulement la moitié du chemin. Ne vous mettez pas en danger en tentant de vouloir l’atteindre à tout prix.

Ces défis sont une partie intégrante de l’expérience, et cela vous donnera un bon aperçu de ce que peut être la haute montagne.

Les paysages et la faune du Kilimandjaro

Chaque étape de l’ascension dévoile un écosystème unique. Préparez-vous à être émerveillé :

  • Forêts tropicales : Singes colobes, oiseaux multicolores et feuillages denses, cette zone est un petit paradis tropical.
  • Zones de lande : Plantes endémiques comme le séneçon géant et des panoramas d’une beauté brute.
  • Neiges éternelles : Bien qu’elles diminuent, les glaciers du sommet offrent une vue spectaculaire, digne de cartes postales.

Le Kilimandjaro est un monde varié à lui seul.

La météo

La météo sur le Kilimandjaro, comme souvent en montagne, est aussi imprévisible que variée. Elle peut passer d’un soleil éclatant à un vent glacial en quelques heures :

  • Au pied de la montagne : Températures agréables, souvent entre 20 et 27 °C.
  • En altitude : La chaleur diminue rapidement pour laisser place à des nuits glaciales, atteignant jusqu’à -20 °C au sommet.
  • Les pluies : Les averses sont fréquentes en dehors des saisons sèches (avril, mai et novembre). Un bon équipement imperméable est essentiel. En altitude, la pluie se transforme facilement en neige, surtout la nuit.

Dans mon cas, nous étions là bas en Octobre, juste avant la saison des pluies. Nous avons eu un mélange entre très beau temps, surtout le matin, et journée brumeuse. Un peu de pluis sur les deux derniers jours.

Planifiez bien et restez prêt à toute éventualité !

Le Kilimandjaro, une ascension dangereuse ?

Bien que le Kilimandjaro soit accessible sans équipements techniques d’alpinisme, il reste un défi sérieux. Les dangers proviennent principalement de l’altitude et de la météo. Heureusement, avec un bon guide et une préparation appropriée, les risques peuvent être considérablement réduits.

  • Sécurité : Les équipes locales sont bien formées et équipées pour gérer les urgences.
  • Condition physique : Une bonne préparation physique et mentale est votre meilleure arme contre les imprévus.
  • Une montagne « sécuritaire » : La plupart des montagnes avec un glacier sont sujettes à des avalanches ou des crevasses qui peuvent rendre les ascensions dangereuses. Heureusement vous n’aurez rien de tout cela sur le Kilimandjaro, ce qui en fait une montagne plutôt sécuritaire.

Finalement, comme toute aventure, l’ascension du Kilimandjaro comporte des risques, mais bien préparée, elle reste une expérience sûre et inoubliable.

Conseils pour le sommet du Kilimandjaro

L’ultime étape de l’ascension du Kilimandjaro est sans doute la plus exigeante, mais aussi la plus gratifiante. Le jour du sommet se vit entre anticipation, stress, effort intense et émotion indescriptible. Voici les clés pour réussir cette journée mémorable.

Se lever tôt pour l’ascension finale

L’ascension finale vers le sommet, qui commence au milieu de la nuit, est un moment crucial. Pourquoi partir si tôt ? Cela peut sembler contre-intuitif, mais voici quelques raisons essentielles :

  1. Éviter les risques de finir l’ascension de nuit : Bien que sur une montagne comme le Kilimandjaro, les risques soient très réduits, nous ne sommes pas à l’abri de se blesser pendant la montée ou la descente. Cela pourrait grandement réduire votre capacité à bouger. Pour éviter qu’un problème vous force à descendre de nuit ou pire devoir dormir sur le chemin, on préfère partir le plus tôt possible afin d’avoir le maximum pour redescendre en journée en cas de soucis.
  2. Atteindre le sommet au lever du soleil : rien n’égale la lumière dorée qui illumine les glaciers et le panorama de l’Afrique juste au moment où vous posez le pied au Uhuru Peak. Un spectacle qui fait oublier la fatigue.
  3. Optimiser les conditions météo : les vents et les nuages tendent à s’intensifier en journée. Commencer tôt réduit les risques de mauvaise météo et optimise votre confort.

Habillez-vous en couches pour cette ascension : vous commencerez dans des températures glaciales et finirez sous un soleil éclatant. Une lampe frontale fiable, des chaussures bien ajustées et un état d’esprit positif seront vos meilleurs alliés pour cet effort intense.

Camp Barafu la nuit du summit push au Kilimandjaro

Gestion des symptômes du mal d’altitude

Le mal d’altitude est l’un des défis majeurs tout au long de votre ascension et également pour atteindre le sommet. Cette journée spécifique, avec un gain d’altitude rapide, peut tester votre endurance physique et mentale comme jamais auparavant. Pour vous protéger, voici des conseils pratiques :

  • Hydratez-vous constamment : Buvez de petites gorgées, mais souvent. La déshydratation amplifie les symptômes de l’altitude.
  • Adoptez un rythme lent et constant : n’essayez pas de suivre le plus rapide du groupe. Ralentissez et marchez à un pas lent qui vous semble naturel. Parfois vous aurez l’impression de ne pas avancer tellement vous êtes lent, c’est normal. Si cela vous inquiète, vérifiez avec votre guide que votre rythme est suffisant pour atteindre le sommet.
  • Écoutez votre corps : si vous ressentez de forts maux de tête, des nausées ou une fatigue extrême, signalez-le immédiatement à votre guide.
  • Respirez profondément : l’air se fait rare, mais une respiration lente et consciente permet de maximiser l’apport d’oxygène.
  • Consultez en amont sur la médication : certains randonneurs choisissent d’utiliser un médicament comme le Diamox pour atténuer les effets du mal d’altitude. Discutez-en avec un professionnel. Pour tout autre médicament, valider avec votre guide avant de prendre quelque chose.

Rappelez-vous : il vaut mieux interrompre l’ascension que risquer sa santé. La montagne sera toujours là pour une future tentative.

Célébrer le sommet

Atteindre le sommet du Kilimandjaro est un souvent un exploit qui marque à vie. Ce moment, unique pour chaque aventurier, mérite d’être célébré à sa juste valeur. Que pouvez-vous faire une fois au sommet pour en profiter pleinement ?

  • Prenez des photos face au panneau Uhuru Peak : ce cliché est emblématique et immortalise l’effort accompli. Ne vous pressez pas et profitez-en. Attention toutefois, vous ne serez pas les seuls à vouloir repartir avec votre photo. Il faut parfois patienter un peu avant de pouvoir poser.
  • Savourez l’instant : Probablement le plus important et que l’on oublie trop souvent ! Fermez les yeux quelques secondes, ressentez le vent, admirez les glaciers — un souvenir gravé dans la mémoire dépasse toute image numérique.

Pour finir, il est temps de redescendre, car ne l’oubliez pas, seulement la moitié du chemin est fait. Mais il y a de fortes chances qu’une fois au camp Barafu, votre équipe soit là pour fêter le sommet avec vous. Pour nous ce fut une belle surprise qui nous a mis les larmes aux yeux.

Le Budget pour le Kilimandjaro

L’ascension du Kilimandjaro est un rêve accessible, mais elle implique des coûts à bien anticiper. Entre les frais pour l’expédition, les pourboires ou encore le matériel indispensable, cet investissement mérite d’être détaillé pour éviter les mauvaises surprises. Décomposons ensemble les principaux postes de dépense.

Prix de l’ascension

Les prix varient selon l’itinéraire choisi, la durée du trek et les services proposés. En moyenne, comptez entre 1900 $ US et 4000 $ US par personne, hors vols internationaux.

  • Marangu (5 à 6 jours) : Environ 1900 $ US à 2200 $ US, cette route est souvent la moins chère grâce à ses infrastructures.
  • Machame ou Lemosho (7 à 8 jours) : Ces itinéraires coûtent généralement entre 2400 $ US et 3200 $ US, en raison de leur durée et de leurs vues spectaculaires.
  • Opérateur local vs international : Réserver avec une agence locale peut réduire les coûts, mais attention à bien vérifier leur réputation. Nous avons personnellement fait affaire avec Hors Piste, certainement pas les moins chers, mais nous avons été satisfaits. Nous aurions préféré une agence locale comme au Népal, mais nous n’avons pas réussi à trouver une qui nous convenait.

Même si je vous conseille de vérifier votre devis, en général, les prix incluent :

  • Les frais de parc (environ 600 $ à 800 $ selon la durée)
  • Hébergement/tentes pendant l’ascension
  • Guides, porteurs et cuisiniers
  • Les repas en montagne

Aux tarifs de l’ascension, ajoutez le vol international (entre 800 $ et 1600 $) et l’hébergement avant/après trek. Si vous réservez avec une agence, les hébergement et transfert vers et depuis l’aéroport seront la plupart du temps compris dans votre prix final.

Pourboires

Les pourboires font partie intégrante de l’ascension du Kilimandjaro, récompensant l’équipe locale pour leur aide indispensable. Ils sont souvent un complément essentiel à leurs revenus. De manière générale l’agence vous fournira une fourchette pour les pourboires en fonction des rôles. Voici un exemple :

  • Guides : Environ 15 à 20 $ par jour et par personne
  • Porteurs : Environ 5 à 10 $ par jour et par personne
  • « Super Porteur » : Environ 6 à 12 $ par jour et par personne
  • Cuisiniers : Approximativement 10 à 15 $ par jour et par personne

Pour deux nous avions 12 personnes pour nous accompagner (2 Guides, 1 cuisinier, 3 super porteurs et 6 porteurs) pendant 6 jours, cela représente au total environ 300 $ à 400 $ par clients dans notre cas.

Cela peut représenter une somme non négligeable, mais c’est vraiment important pour les gens de votre équipe, donc s’il vous plait ne rogner pas là dessus pour faire des économies.

À noter aussi que ces pourboires sont payés en cash, il faut donc idéalement prévoir d’avoir retiré l’argent avant de commencer l’expédition. Il n’y a pas de distributeur sur la montagne, il faut le plus souvent retourner en ville pour pouvoir retirer de l’argent.

Prix du matériel nécessaire à louer ou acheter

Vous n’avez pas besoin d’investir dans du matériel haut de gamme si vous ne prévoyez pas d’autres expéditions en haute montagne. Si vous avez l’habitude de faire des sports d’hiver ou de la randonnée, vous devriez déjà avoir la majorité du matériel nécessaire.

Dans le cas où il vous manque quelque chose et que vous ne souhaitez pas investir, une bonne partie de l’équipement peut être louée sur place. Voici une estimation des coûts pour s’équiper :

  • Location en Tanzanie :
    • Sac de couchage : 15 $ à 20 $ par randonnée
    • Vestes ou doudounes : 10 $ à 15 $ par pièce
    • Bâtons de marche : 5 $ à 10 $
  • Achat en amont :
    • Chaussures de randonnée robustes : 100 $ à 200 $
    • Vêtements techniques (couches thermiques, polaires) : 150 $ à 300 $
    • Sac à dos : 100 $ à 150 $
    • Accessoires (lampe frontale, bouteilles d’eau, gants) : 50 $ à 100 $

Si vous devez acheter tout le matériel, le budget peut grimper à 500 $ à 1000 $ de plus, mais cela peut garantir un meilleur confort et une utilisation future.

Bien prévoir, votre budget rendra votre aventure plus sereine. J’espère avoir bien couvert tous les aspects jusqu’ici ?

Agences recommandées pour le Kilimandjaro

Si vous envisagez de gravir le Kilimandjaro, faire appel à la bonne agence est une étape importante pour garantir sécurité, plaisir et réussite. Les agences locales, guides expérimentés et porteurs, jouent un rôle essentiel pour transformer cette aventure exigeante en expérience unique et inoubliable. Passons en revue quelques options fiables et les raisons pour lesquelles ces experts sont indispensables.

Conseils pour choisir une agence

  1. Vérifiez les standards éthiques : une bonne agence doit respecter ses équipes locales (porteurs, guides, cuisiniers). Le bien-être de ces professionnels a un impact direct sur la qualité de votre expérience. Pensez aussi que votre éthique n’est pas toujours la même que les agences ou les populations locales. N’hésitez pas à être posé des questions précises si vous n’êtes pas à l’aide avec certaines pratiques.
  2. Comparez les itinéraires et services : certaines agences se spécialisent dans des routes comme Machame ou Lemosho. Assurez-vous que l’agence propose un itinéraire adapté à votre niveau de marche et votre emploi du temps.
  3. Consultez les avis clients : parcourez les retours d’anciens trekkers pour évaluer la fiabilité de l’agence et la qualité de son service.
  4. Privilégiez le local : en choisissant une agence basée en Tanzanie, vous soutenez l’économie locale et bénéficiez d’une expertise directement issue du terrain. Je recommande toujours d’utiliser une agence locale, même si dans notre cas lors de ce voyage c’est une agence internationale qui nous a convaincus.

Agences internationales de trekking

  • Hors Piste Tanzanie : C’est l’agence que nous avons choisis (je précise que nous n’avons pas été payés pour donner cet avis). L’agence a bonne réputation en Tanzanie. Elle offre des séjours à la carte et vous pouvez, comme nous, choisir d’enchainer le Kilimandjaro avec des safaris ou un séjour à Zanzibar. Ils proposent une ascension par mois en groupe du Kilimandjaro, sinon ils proposent une offre privative qui est un peu plus chère. Ils offrent aussi la possibilité d’avoir un guide francophone, c’était notre cas.

Attention, je n’ai pas testé les services de ces agences suivantes, j’en parle ici, car j’en ai entendu parler sur d’autres blogues ou d’autres voyageurs.

  • Allibert Trekking : spécialisée dans les treks en Tanzanie, elle est reconnue pour son engagement envers des pratiques responsables et durables. Explorez des itinéraires populaires comme Machame ou Lemosho grâce à leur expertise.
  • Nomade Aventure : parfaite pour ceux cherchant des treks en petits groupes, avec une organisation conviviale et des guides expérimentés. Leur mot d’ordre : simplicité et authenticité.
  • Altezza Travel : connu pour ses services haut de gamme, Altezza garantit une expérience fluide avec des guides certifiés, idéals pour les trekkeurs exigeants. Il faut aimer les gros groupes, nous les avons croisés plusieurs fois avec des groupes de plus de 15 clients.
  • Climb Kili : connue pour sa priorité à la sécurité et au confort, cette agence propose des itinéraires bien étudiés pour atteindre le sommet sereinement.
  • Zara Tours : Pionnière en Tanzanie, cette agence combine expérience et fiabilité, offrant des randonnées mémorables.
  • Monkey Adventures : accessible pour tous les budgets, cette agence s’adapte à vos besoins avec flexibilité tout en préservant un haut niveau d’expertise.
  • Kazaden : Agence connue pour ses services variés et ses itinéraires sur les principales routes du Kilimandjaro. Elle propose également des guides francophones.
  • Tanzania Specialist : Experte des séjours haut de gamme, cette agence garantit une ascension bien organisée et confortable.

Agences locales de trekking

Attention, je n’ai pas testé les services de ces agences, j’en parle ici, car j’en ai entendu parler sur d’autres blogues ou d’autres voyageurs.

  • Kilimanjaro Heroes Adventures (Moshi) : reconnue pour son professionnalisme et son traitement éthique des porteurs et guides. Cela assure une expérience humaine et responsable.
  • Martours and Safaris : idéale pour les budgets plus modestes, cette agence propose un bon rapport qualité-prix tout en garantissant des services fiables.
  • Gate to Zion : spécialisée dans les expériences immersives, cette agence offre des itinéraires sur mesure combinant aventure et confort.
  • Kenya Bush Expeditions : parfaite pour lier trek et exploration des merveilles du Kenya et de la Tanzanie. Leur offre inclut des ascensions du Kilimandjaro.
  • Lomo Safari : Avec Lomo Safari, l’aventure authentique est au rendez-vous, dans les parcs nationaux et jusqu’au sommet du Kilimandjaro.
  • Eramatare : Pour une immersion entre traditions et modernité, Eramatare offre un accompagnement dévoué sur le Kilimandjaro et au-delà.
Notre équipe pour faire l'ascension du Kilimandjaro

Est-il possible de grimper le Kilimandjaro sans guides et porteurs ?

En Tanzanie, grimper le Kilimandjaro sans guide n’est pas autorisé. Les règles établies par le gouvernement tanzanien obligent les grimpeurs à être accompagnés par des guides certifiés et souvent par des porteurs. Cela vise à assurer la sécurité des grimpeurs, protéger l’environnement fragile, et soutenir l’économie locale via les emplois liés au tourisme.

Pourquoi un guide est obligatoire au Kilimandjaro ?

  1. Sécurité : L’altitude et les conditions météorologiques peuvent être dangereuses. Les guides sont formés pour gérer des urgences comme le mal aigu des montagnes.
  2. Connaissance des itinéraires : Ils connaissent chaque détour, chaque zone de repos et les meilleures stratégies pour gérer votre progression et l’altitude.
  3. Protection de l’environnement : Les guides veillent (la plupart du temps…) à ce que les règles locales soient respectées, préservant ainsi l’écosystème unique du parc national du Kilimandjaro.
  4. Régulations légales : Le Kilimandjaro se trouve dans un parc national protégé (parc National du Kilimandjaro), et l’entrée est payante et réglementée.
  5. Soutien moral : Quand la fatigue frappe, leur encouragement fait souvent toute la différence pour tenir bon.

Les porteurs au Kilimandjaro : obligatoires ou non  ?

Bien que leur utilisation soit systématique, employer des porteurs n’est pas une obligation légale. Si vous souhaitez porter vos affaires vous-même, cela est autorisé. Toutefois, les bagages, l’équipement de cuisine et les camps nécessitent souvent un soutien logistique.

Le rôle des porteurs dépasse largement la simple assistance — ils sont vos alliés tout au long du voyage. Ils installent et démontent les camps, aident le cuisinier pour la préparation du repas, font le service, s’occupent des toilettes… Bref il ne font pas que porter du matériel.

Croyez-moi, si c’est une de vos premières expériences en haute altitude ou longue randonnée, vous serez très content d’avoir des porteurs pour vous aider.

L’alternative :

Si vous avez une grande expérience et que votre objectif est d’avoir une expérience plus autonome, discutez avec l’agence de trekking que vous choisissez. Vous pouvez négocier pour minimiser la présence de porteurs, ou pour un guide qui comprend votre préférence pour l’autosuffisance et l’autonomie.

Fin de notre voyage au Kilimandjaro

Conclusion de mon expérience au Kilimandjaro

L’ascension du Kilimandjaro est une expérience qui va plus loin que la simple aventure. Chaque élément, de la préparation minutieuse aux paysages à couper le souffle, jusqu’à atteindre Uhuru Peak, reflète une profonde connexion avec la nature et un défi personnel. Il ne s’agit pas seulement de gravir une montagne, mais de vivre une transformation unique.

Qu’il s’agisse de la gestion de l’altitude, des nuits étoilées au-dessus des nuages, ou du soutien incroyable des porteurs et guides locaux, chaque moment du trek apporte son lot de souvenirs inoubliables. Et bien qu’imposante, cette montagne est, pour beaucoup, une métaphore de persévérance et de dépassement de soi.

L’ascension du Kilimandjaro est à la fois une aventure et un dépaysement culturel et vous en garderez forcément des souvenirs inoubliables.

Moi c’est Thomas ! Sur ce site je vous partage mes aventures en voyage, mes conseils et destinations favorites ainsi que les défis sportifs auxquels je participe entre deux voyages, pour rester en forme. Si vous avez des questions sur votre prochain voyage au Népal, ou comment courir votre premier marathon, n'hésitez pas !

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