Notre journal des Galapagos continue !
7 mars 2020
Le lendemain après 5h de sommeil, de retour à l’aéroport direction les Galapagos! Infos pour éviter le stress avant de prendre l’avion pour les Galapagos : l’agence ITK avec laquelle nous avons réservé un genre de circuit sur mesure nous avait prévenu d’être là bien en avance et elle avait raison. Cela nous a évité pas mal de stress en comparaison avec d’autres voyageurs. Même si il s’agit d’un vol interne, il faut compter au moins 4 heures pour passer par les procédures spéciales et ne pas trop être stressé.
Une première file vérifie votre identité et vous donne un papier (carte Ingala) qui valide votre droit d’entrée au Galapagos (coût de 20$). Ensuite, une seconde file vous donne accès à un scanner qui scan tous vos bagages (soute et cabine) pour vérifier si vous n’avez rien de dangereux pour la faune des Galapagos. Une fois validé, votre bagage reçois un ziptie vert et vous pouvez enfin vous rendre au comptoir pour enregistrer votre bagage et récupérer vos cartes d’embarquement. Ensuite la sécurité et vous êtes enfin prêt pour attendre votre avion. Durant tout le processus, plusieurs personnes ont coupé la ligne ou nous ont supplié de passer devant nous car ils allaient rater leur vol. Beaucoup de gens ne semblaient pas informé de la longueur et du nombre d’étapes supplémentaires (par rapport à un vol interne régulier) à franchir avant le vol.
Une fois toutes les démarches faites, nous sommes enfin dans la zone d’attente et nous prenons un petit déjeuner bien mérité à “El Espanol”. Marie se rend compte qu’être végétarienne et ne pas parler espagnol risque de compliquer certains échanges. Elle voulait juste retirer le jambon d’un sandwich déjeuner aux oeufs et cela a pris un peu de temps. En fait, ils ont tout retiré du sandwich laissant seulement le pain…
Marie capote de voir tous les gens qui ont des masques sans avoir aucun symptôme. Tant mieux si ça décourage les gens de voyager ! Moins de gringos everywhere. On se rendra compte plus tard que notre réaction devant ces gens masqués était un peu erronée…
L’avion arrive (compagnie Tame) et nous embarquons enfin pour les Galapagos, direction aéroport de Baltra, île au nord de Santa Cruz. Cette petite île n’est pas habitée et contient seulement l’aéroport.
Le vol dure environ 2h. À l’arrivée, on descend de l’avion et nous tombons sur notre premier iguane terrestre sur le chemin entre l’avion et le bâtiment qui sert de terminal. Les choses commencent bien ! On passe à l’immigration, on paye la taxe de 100$ d’entrée aux Galapagos, on repasse nos bagages par un scanner et nous pouvons enfin récupérer nos sacs et sortir de l’aéroport.
Le chemin classique est normalement de prendre un bus ou taxi depuis l’aéroport vers le bateau qui traverse vers l’île de Santa Cruz et ensuite un autre taxi vers la ville de Puerto Ayora où se trouve les hôtels.
Dans notre cas, nous devons prendre un autre avion (petit, beaucoup plus petit) vers l’île d’Isabela qui sera notre destination finale.
On attend donc au comptoir de la compagnie Emtebe pour pouvoir enregistrer nos gros sacs. Le supplément de bagage à payer fait mal, mais on s’y attendait, car la compagnie limite à 11 kg la totalité de vos bagages (soute + bagage cabine).
On repasse ensuite la sécurité et on attend notre avion. On se dirige vers notre avion avec le reste des passagers (4 autres personnes). L’avion est un petit bi-moteur avec 10 places, encore plus petit que ce qu’on avait eu au Costa Rica ! On embarque, le pilote nous brief rapidement sur le vol, et on met les casques anti bruit pour le décollage.
L’avantage de ce genre de petit vol est que cela vous offre une vue aérienne sur les îles, mais pour le bilan carbone… c’est pas terrible. La mer est bleue, les paysages varient entre roches volcaniques et petites forêts. C’est beau, et on a hâte de pouvoir visiter tout cela.
Après environ 30-40 minutes de vol, nous arrivons à Isabela dans un aéroport minuscule et désertique. Nous retrouvons notre chauffeur, Pablo, qui nous attendait.
Il nous emmène directement à notre hôtel (San Vicente) dans la ville de Puerto Villamil, et nous sommes enfin soulagés d’avoir fini ce long voyage jusqu’à cette destination de rêve.
Il est 14h, cela fait presque 36h que nous sommes partis de chez nous et nous allons pouvoir commencer à visiter. Il est 1 heure de moins ici par rapport à Montréal.
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Puerto Villamil ressemble plus à un village qu’une ville et c’est très agréable car beaucoup de choses peuvent se faire à pied ou en vélo. Ici la piste cyclable est la moitié de la taille de la rue, soit l’équivalent d’une voie.
Il y a un certain nombre d’activités gratuites et nous choisissons d’aller à la « Concha de Perla ». C’est une place de snorkeling assez réputée à Isabela. Je m’attendais à tomber sur une plage mais en fait on arrive directement sur un ponton avec un accès à l’eau, après avoir traversé une zone de mangrove.
Mais avant il faut que je vous parle du chemin pour nous rendre à ce ponton. Nous arrivons au port (environ 15 minutes de marche de notre hôtel), où se situe le départ du sentier vers la Concha de Perla, et c’est déjà le paradis des iguanes marins. Il y en a plein sur le chemin qui dorment au soleil. Il faut bien regarder où on met les pieds ! Je m’attendais à voir des animaux ici, mais aussi nombreux en aussi peu de temps. C’est assez incroyable.
Surtout que cela ne s’arrête pas là. En suivant les iguanes, nous arrivons sur un quai où certains bateaux accostent pour des excursions. Sous un petit toit, nous tombons sur une « colonie » d’otaries des Galapagos. Au moins une vingtaine se reposent sur le quai en bois à l’abri du soleil. Ça jase, ça se gratte, ça dort. On passe à un pied d’elles, aucun mouvement. Ici, les animaux sont les rois de la place et ne craignent pas les humains. C’est même nous qui avons peur de les réveiller en passant aussi proche !
On aurait difficilement pu rêver mieux comme premier contact sur l’île. On rebrousse finalement chemin pour prendre le véritable chemin vers la Concha de perla. Un pont de bois nous fait traverser la mangrove assez dense. On y croise quelques iguanes et une otarie qui dort au milieu du chemin. Puis, finalement, le ponton qui est loin d’être désert.
On observe un peu ce qui se passe dans l’eau, on voit des poissons, des crabes et une otarie qui se prend d’amour pour un nageur qu’elle ne lâche pas. Je pars ensuite pour ma première expérience de snorkeling. Marie préfère attendre que l’endroit se vide un peu.
Au final elle avait peut-être raison car le monde dans la zone rende la visibilité médiocre et je ne peux pas dire que je vois beaucoup de vie.
Après environ 15 minutes je remonte sur la terre ferme. J’aurai vu quelques poissons mais pas grand chose d’autre. Un guide sur place nous conseille de revenir tôt le matin vers 5h30 (ce que nous voulions faire mais qui finalement n’arrivera pas). La densité d’animaux y est selon lui incroyable. Avec en bonus le lever du soleil si vous y allez assez tôt (avant 6h dans notre cas).
On décide donc de laisser la Concha de perla et d’aller visiter la plage à côté du port.
On y retrouve un nombre fou d’otaries, ce sont un peu les rois de l’endroit. Si vous voulez vous asseoir sur un banc, il faut se lever tôt sinon ce sont les otaries qui les occupent (et parfois se battent pour la place).Cela semble une place de choix, convoitée par ses copains marins.
On restera quelques temps à observer ces animaux plutôt rigolos, le temps de manger un empanada. Ils sont drôles à regarder marcher sur la plage, sauter sur une table pour faire la sieste, parler entre eux, ou se chicaner pour avoir un banc.
Nous retournons à l’hôtel fin PM. Nous sortons vers 18h pour manger au très bon resto « Coco surf« , probablement le meilleur restaurant de Puerto Villamil. Il faut y mettre le prix (on a payé 50 $ usd pour 2 plats et deux boissons) mais c’était délicieux, ça valait le coup.
De retour à l’hôtel, il ne nous faudra pas longtemps pour nous endormir. Le voyage a été long et nos corps ont besoin d’un peu de repos.
Journal des Galapagos:
Jour1