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  • Galapagos – Jour1: Grand départ

    Galapagos – Jour1: Grand départ

    6 mars 2020 Notre périple commence à 8h à Montréal où nous prenons un premier avion en direction de Panama City. Enfin je dis 8h… Mais on part avec un peu plus d’une heure de retard. Pourquoi? On ne sait pas trop, il n’y a aucune communication ou presque. Mais ce qui est sûr c’est que l’opération de defrost n’a pas aidé.


  • Galapagos – Jour 2: Départ de Guayaquil vers Isla Isabela

    Galapagos – Jour 2: Départ de Guayaquil vers Isla Isabela

    Notre journal des Galapagos continue ! 7 mars 2020 Le lendemain après 5h de sommeil, de retour à l’aéroport direction les Galapagos! Infos pour éviter le stress avant de prendre l’avion pour les Galapagos : l’agence ITK avec laquelle nous avons réservé un genre de circuit sur mesure nous avait prévenu d’être là bien en avance et elle avait raison. Cela nous a évité pas mal de stress en comparaison avec d’autres voyageurs. Même si il s’agit d’un vol interne, il faut compter au moins 4 heures pour passer par les procédures spéciales et ne pas trop être stressé. Une première file vérifie votre identité et vous donne un papier (carte Ingala) qui valide votre droit d’entrée au Galapagos (coût de 20$). Ensuite, une seconde file vous donne accès à un scanner qui scan tous vos bagages (soute et cabine) pour vérifier si vous n’avez rien de dangereux pour la faune des Galapagos. Une fois validé, votre bagage reçois un ziptie vert et vous pouvez enfin vous rendre au comptoir pour enregistrer votre bagage et récupérer vos cartes d’embarquement. Ensuite la sécurité et vous êtes enfin prêt pour attendre votre avion. Durant tout le processus, plusieurs personnes ont coupé la ligne ou nous ont supplié de passer devant nous car ils allaient rater leur vol. Beaucoup de gens ne semblaient pas informé de la longueur et du nombre d’étapes supplémentaires (par rapport à un vol interne régulier) à franchir avant le vol. Une fois toutes les démarches faites, nous sommes enfin dans la zone d’attente et nous prenons un petit déjeuner bien mérité à “El Espanol”. Marie se rend compte qu’être végétarienne et ne pas parler espagnol risque de compliquer certains échanges. Elle voulait juste retirer le jambon d’un sandwich déjeuner aux oeufs et cela a pris un peu de temps. En fait, ils ont tout retiré du sandwich laissant seulement le pain… Marie capote de voir tous les gens qui ont des masques sans avoir aucun symptôme. Tant mieux si ça décourage les gens de voyager ! Moins de gringos everywhere. On se rendra compte plus tard que notre réaction devant ces gens masqués était un peu erronée… L’avion arrive (compagnie Tame) et nous embarquons enfin pour les Galapagos, direction aéroport de Baltra, île au nord de Santa Cruz. Cette petite île n’est pas habitée et contient seulement l’aéroport. Le vol dure environ 2h. À l’arrivée, on descend de l’avion et nous tombons sur notre premier iguane terrestre sur le chemin entre l’avion et le bâtiment qui sert de terminal. Les choses commencent bien ! On passe à l’immigration, on paye la taxe de 100$ d’entrée aux Galapagos, on repasse nos bagages par un scanner et nous pouvons enfin récupérer nos sacs et sortir de l’aéroport. Le chemin classique est normalement de prendre un bus ou taxi depuis l’aéroport vers le bateau qui traverse vers l’île de Santa Cruz et ensuite un autre taxi vers la ville de Puerto Ayora où se trouve les hôtels. Dans notre cas, nous devons prendre un autre avion (petit, beaucoup plus petit) vers l’île d’Isabela qui sera notre destination finale. On attend donc au comptoir de la compagnie Emtebe pour pouvoir enregistrer nos gros sacs. Le supplément de bagage à payer fait mal, mais on s’y attendait, car la compagnie limite à 11 kg la totalité de vos bagages (soute + bagage cabine).  On repasse ensuite la sécurité et on attend notre avion. On se dirige vers notre avion avec le reste des passagers (4 autres personnes). L’avion est un petit bi-moteur avec 10 places, encore plus petit que ce qu’on avait eu au Costa Rica ! On embarque, le pilote nous brief rapidement sur le vol, et on met les casques anti bruit pour le décollage. L’avantage de ce genre de petit vol est que cela vous offre une vue aérienne sur les îles, mais pour le bilan carbone… c’est pas terrible. La mer est bleue, les paysages varient entre roches volcaniques et petites forêts. C’est beau, et on a hâte de pouvoir visiter tout cela. Après environ 30-40 minutes de vol, nous arrivons à Isabela dans un aéroport minuscule et désertique. Nous retrouvons notre chauffeur, Pablo, qui nous attendait. Il nous emmène directement à notre hôtel (San Vicente) dans la ville de Puerto Villamil, et nous sommes enfin soulagés d’avoir fini ce long voyage jusqu’à cette destination de rêve. Il est 14h, cela fait presque 36h que nous sommes partis de chez nous et nous allons pouvoir commencer à visiter. Il est 1 heure de moins ici par rapport à Montréal. —- Puerto Villamil ressemble plus à un village qu’une ville et c’est très agréable car beaucoup de choses peuvent se faire à pied ou en vélo. Ici la piste cyclable est la moitié de la taille de la rue, soit l’équivalent d’une voie.  Il y a un certain nombre d’activités gratuites et nous choisissons d’aller à la « Concha de Perla ». C’est une place de snorkeling assez réputée à Isabela. Je m’attendais à tomber sur une plage mais en fait on arrive directement sur un ponton avec un accès à l’eau, après avoir traversé une zone de mangrove. Mais avant il faut que je vous parle du chemin pour nous rendre à ce ponton. Nous arrivons au port (environ 15 minutes de marche de notre hôtel), où se situe le départ du sentier vers la Concha de Perla, et c’est déjà le paradis des iguanes marins. Il y en a plein sur le chemin qui dorment au soleil. Il faut bien regarder où on met les pieds ! Je m’attendais à voir des animaux ici, mais aussi nombreux en aussi peu de temps. C’est assez incroyable.  Surtout que cela ne s’arrête pas là. En suivant les iguanes, nous arrivons sur un quai où certains bateaux accostent pour des excursions. Sous un petit toit, nous tombons sur une « colonie » d’otaries des Galapagos. Au moins une vingtaine se reposent sur le quai en bois à l’abri du soleil. Ça jase, ça se gratte, ça dort. On passe à un pied d’elles, aucun mouvement. Ici, les animaux sont les rois de la place et ne craignent pas les humains. C’est même nous qui avons peur de les réveiller en passant aussi proche ! On aurait difficilement pu rêver mieux comme premier contact sur l’île. On rebrousse finalement chemin pour prendre le véritable chemin vers la Concha de perla. Un pont de bois nous fait traverser la mangrove assez dense. On y croise quelques iguanes et une otarie qui dort au milieu du chemin. Puis, finalement, le ponton qui est loin d’être désert.  On observe un peu ce qui se passe dans l’eau, on voit des poissons, des crabes et une otarie qui se prend d’amour pour un nageur qu’elle ne lâche pas. Je pars ensuite pour ma première expérience de snorkeling. Marie préfère attendre que l’endroit se vide un peu. Au final elle avait peut-être raison car le monde dans la zone rende la visibilité médiocre et je ne peux pas dire que je vois beaucoup de vie.  Après environ 15 minutes je remonte sur la terre ferme. J’aurai vu quelques poissons mais pas grand chose d’autre. Un guide sur place nous conseille de revenir tôt le matin vers 5h30 (ce que nous voulions faire mais qui finalement n’arrivera pas). La densité d’animaux y est selon lui incroyable. Avec en bonus le lever du soleil si vous y allez assez tôt (avant 6h dans notre cas).  On décide donc de laisser la Concha de perla et d’aller visiter la plage à côté du port. On y retrouve un nombre fou d’otaries, ce sont un peu les rois de l’endroit. Si vous voulez vous asseoir sur un banc, il faut se lever tôt sinon ce sont les otaries qui les occupent (et parfois se battent pour la place).Cela semble une place de choix, convoitée par ses copains marins. On restera quelques temps à observer ces animaux plutôt rigolos, le temps de manger un empanada. Ils sont drôles à regarder marcher sur la plage, sauter sur une table pour faire la sieste, parler entre eux, ou se chicaner pour avoir un banc. Nous retournons à l’hôtel fin PM. Nous sortons vers 18h pour manger au très bon resto « Coco surf« , probablement le meilleur restaurant de Puerto Villamil. Il faut y mettre le prix (on a payé 50 $ usd pour 2 plats et deux boissons) mais c’était délicieux, ça valait le coup.  De retour à l’hôtel, il ne nous faudra pas longtemps pour nous endormir. Le voyage a été long et nos corps ont besoin d’un peu de repos. Journal des Galapagos:Jour1


  • Galapagos – Jour 3: Volcan Sierra Negra et balade à vélo

    Galapagos – Jour 3: Volcan Sierra Negra et balade à vélo

    Notre journal des galapagos continue, retrouvez tous les articles à la fin de celui ci. Journal Galapagos – 8 mars 2020: Après une bonne nuit de sommeil, on se lève vers 6h30 pour prendre un petit déjeuner assez copieux, parfait pour la journée qui nous attend. Granolas, fruits, yogourt, pain, oeufs, etc. Un bus vient nous chercher pour nous emmener faire la randonnée et visite des volcans Sierra Negra et Chico. Sur la route en autobus, nous franchissons 4 environnements différents : la mangrove, espace plus désertique, espace plus fourni en végétation avec arbres fruitiers et la montagne, et ce, en seulement 45 minutes ! Une marche de 16 km nous attend, avec assez peu de dénivelé.  Le début de la randonnée se passe dans un paysage de forêt. Nous arrivons en haut de la falaise qui donne sur une gigantesque caldeira. Cette dernière a été formée par les nombreuses éruptions du volcan Sierra Negra et fait environ 10 km de diamètre. Lors de la dernière éruption en (2018) la lave a coulé dans la caldeira. Le Sierra Negra est l’un des volcans les plus actif de l’archipel. Nous continuons notre chemin et le paysage se transforme peu à peu pour devenir lunaire. On se retrouve au milieu de roches volcaniques où les seuls végétaux sont des cactus. Nous traversons ces anciennes coulées de lave, les plus anciennes ayant un peu de végétation, les plus récentes complètement désertiques. Oxydation de la roche (couleur orange, voir photo)  En observant les roches, on peut voir le chemin suivi par les dernières coulées de lave.  Après environ 3 heures de marche, nous arrivons au sommet où nous prenons notre dîner. Un simple sandwich assez basique, un petit jus en boîte, un biscuit et une pomme. Nous faisons aussi la rencontre d’un couple de français qui fait un projet de volontariat en agronomie auprès d’une communauté autochtone en équateur (sur le  continent). Ils sont très intéressés par la culture du sirop d’érable et nous posent beaucoup de questions auxquelles nous n’avons pas les réponses. Le papa de Marie aura du pain sur la planche ! La descente se fait plus rapidement et on se prend la pluie à 1h de la fin. C’est loin d’être un crachin breton (Marie aime “plugger” cette expression) ! Retour ensuite en bus jusqu’à notre hôtel de Puerto Villamil, où on est loin de la pluie et le soleil plombe. Tous les détails sur l’activité ici (bientôt) Balade à vélo en après-midi Nous empruntons des vélos au magasin “Galapagos bike and surf” tout près de l’hôtel, afin de faire une balade jusqu’au mur de Las Lagrimas. Voici les points d’intérêt que nous croisons en chemin. Playita : belle petite plage tranquille où une fête de famille bat son plein. On oublie qu’on est dimanche ! Playa del amor : aquarium géant où on peut se tremper jusqu’au boule. Les poissons viennent nous chatouiller les pieds et n’ont pas peur de nous. Il y a plein d’iguanes marins autour de nous sur la plage et sur les roches. On aime beaucoup les observer se déplacer avec leur drôle de démarche et aussi quand il crache le sel marin par leurs narines ! En effet, ces curieux iguanes se sont adaptés à leur environnement hostile. Ils ont développé leur système respiratoire afin de pouvoir plonger dans l’eau et manger la mousse sur les roches, et ce, en raison du peu de végétation sur la terre ferme de cette île. Marécages et mangroves où plusieurs oiseaux se nourrissent. Sur la route, en tournant un coin, nous voyons 2 personnes arrêtées, semblant observer un gros cailloux. Il s’agit en fait d’une immense tortue terrestre, mangeant  des petites pommes sur le chemin ! Le spectacle est magique. On se demande comment cet animal aussi lent et à l’allure préhistorique, a pu survivre à travers le temps. Sa nourriture principale se constitue de petites pommes qui sont toxiques pour les humains. Elle protège bien sa nourriture de l’invasion humaine ! Après 25 minutes d’observation, nous poursuivons la route. Point de vue en haut d’une colline sur la mer Mur de las Lagrimas : le mur des larmes, mesurant 100 mètres de long, a été construit par des prisonniers dans des conditions inhumaines. La colonie pénitentiaire a fermé en 1959. Ce mur témoigne d’une partie sombre de l’histoire des ìles, où de nombreux prisonniers y étaient envoyés. Souper au Encanto De la Pepa, un restaurant traditionnel avec menu à 10$ US incluant une excellente soupe à la tomate, repas principal (poisson, fruits de mer, poulet), jus de fruit frais et dessert (petit gâteau à la banane). Nous apprécions cet endroit sympathique, où le service est rapide et la nourriture est un bon rapport qualité/prix. Nous allons ensuite nous coucher tôt, fatigués par cette longue journée sportive ! Journal des Galapagos:Jour1 Jour2


  • Galapagos – Jour 4: Los Tuneles (tunnels de Cabo Rosa)

    Galapagos – Jour 4: Los Tuneles (tunnels de Cabo Rosa)

    9 mars 2020 La journée commence tôt avec Pablo qui nous récupère pour essayer notre équipement de snorkeling. Puis nous embarquons dans un bateau avec un groupe de touristes du Danemark. Los Tuneles est la pointe la plus au sud de l’ile Isabela. Seuls quelque bâteau par jour ont l’autorisation d’y débarquer. Durant le trajet, nous avons pu observer une raie manta qui a déployé ses 2 grandes nageoires hors de l’eau ! En voyant la distance entre les 2 nageoires (environ 2-3 mètres), cela nous donne une idée de l’aspect gigantesque de cet animal. Nous rêvons d’en voir en plongée ! Nous nous approchons aussi d’un immense rocher au milieu de l’eau, où quelques fous sont installés. On peut y voir des fous à pattes bleus, emblématiques des îles, ainsi que des “Nazca Booby” ou Fou de Nazca. Les tunnels de laves – Los Tuneles Nous approchons ensuite du site convoité, Los Tuneles, afin de marcher sur les tunnels de lave. Ces tunnels de lave sont à la fois immergés et émergés ; ils ondulent à la surface de la mer tel un serpent. Nous avons pu y observer 2 “eagle ray” (raie léopard) qui s’accouplent. Quelques fous à pattes bleus et plusieurs tortues de mer qui nagent près de la surface. L’eau est si claire et limpide. Quelques cactus poussent à cet endroit. Nous observons un fou à pattes bleues de près (femelle) et le guide nous apprend les différences entre mâles et femelle, et surtout la question qui brûle les lèvres de tous : Pourquoi les fous ont-ils les pieds bleus ? Cela serait dû à leur régime alimentaire. Il s’agit de pigments appelés caroténoïdes, qui proviennent des poissons qu’ils mangent. Les scientifiques ont également montré que plus les pieds deviennent bleus, plus l’oiseau est en bonne santé. Ainsi, en choisissant un partenaire avec les pieds très bleus, les femelles choisissent des partenaires bien nourris et en bonne santé, favorable à leur progéniture ! La parade nuptiale des mâles consiste entre autre à montrer ses belles papattes bleues pour impressionner mademoiselle. On est loin de tinder ! La sélection n’est pas facile pour la femelle, car comme il s’agit d’une espèce monogame, elle doit bien sélectionner son futur partenaire. Il a aussi été démontré que les femelles aux pieds plus pâles et d’un bleu moins éclatant, se faisaient moins courtiser par le sexe opposé. Autre fait intéressant sur ce type de fou : les bébés n’ont pas les pattes bleus lorsqu’ils sont toujours nourris par leur maman, car celle-ci ingère et absorbe les nutriments responsables de la couleur bleue et ceux-ci ne se rend pas au bébé. Les oiseaux m’ont toujours fasciné par leur parade nuptiale toutes différentes et impressionnantes, d’une espèce à l’autre.  Retour à bord et dîner pique-nique simple sur le bateau.  Une faune marine abondante Le bateau nous amène ensuite à un “spot” de snorkeling où nous nagerons durant environ 1h en quête d’animaux à observer. Nous avons la chance, dès notre plongée à l’eau, de voir une immense tortue de mer (environ 1 m 50 de long) manger de la mousse/algues sur une roche. Une dizaines de petits poissons autour de sa tête assurent son hygiène, une vraie station de lavage. La tortue n’a pas peur de nous et continue ses activités au fond de l’eau pendant que nous sommes plus de 10 à l’observer. C’est un spectacle magnifique. Le guide nous aide à plonger 1 à la fois jusqu’à proximité pour l’observer de plus près. Nous avons aussi la chance de voir la tortue plusieurs fois remonter à la surface pour prendre sa respiration avant de replonger. Nous nous rendons ensuite vers 2 petites cavernes rocheuses sous l’eau, où plusieurs requins à pointes blanches se reposent.  Le Requin à pointes blanches peut atteindre 3 m de long, mais mesure en moyenne 1,5 m. Il est reconnaissable par l’extrémité blanche de ses nageoires pectorales, dorsales et caudales. Contrairement à la plupart des requins qui doivent nager en permanence afin de s’oxygéner, cette espèce est capable de rester immobile sur le fond. Elle contrôle pour cela l’ouverture et la fermeture de sa bouche afin de créer un courant d’eau qui traverse ses branchies. Notre guide nous aide à rester au fond de la caverne en nous “calant” dans le fond, afin que nous puissions observer de près ces redoutables prédateurs ! Nous n’avons jamais vu autant de requins au même endroit, c’est incroyable. Dans la 2e caverne, ils sont environ 10-12 à se reposer ou à circuler lentement. On est à environ 1 mètre d’eux ! Durant notre quête d’espèce aquatique, nous voyons aussi une grande variété de poissons dont des « parrotfish ». Notre prochaine recherche consiste à trouver un hippocampe, qui selon le guide, est une espère rare à observer. Il nous en déniche 1, de couleur orangée,  qui est accroché à sa petite branche au fond de l’eau dans une section peu profonde près de la mangrove. Il me paraît bien vulnérable le petit qui ondule au rythme des vagues. Après 1 heure de nage, nous embarquons à nouveau sur le bateau et nous approchons de la berge, dans une section peu profonde, où plusieurs jeunes requins à pointes noires circulent. Comme ils sont jeunes et vulnérables, ils se protègent à cet endroit des prédateurs. Puis il est l’heure de rentrer et nous retournons au port de Puerto Villamil, vers 13h30 après un très beau périple. Le soleil durant l’heure de snorkeling à Los Tuneles tapait fort et nous a assommés. On réalisera le lendemain l’étendue des dégâts sur notre petite peau fragile de blanc. Méfiez-vous du soleil de l’équateur, il est vraiment très fort ! L’heure du souper Nous sortons en soirée pour s’alimenter. Nous débutons par une marche sur la plage de la ville. Puis trouvons une place qui semble bien pour un 5 à 7 et en plus est répertorié dans le lonely planet, notre référence par excellence. Il s’agit du Iguana Point bar où le Happy hour annonce 2 cocktails pour 10 $. Nous choisissons mojito maracuya et daiquiri maracuya. Que du maracuya (ou fruit de la passion)! Soleil couchant avec vue sur l’océan du 2e étage en terrasse !! Quoi demander de mieux ! Pour souper, nous arrêtons notre choix sur le Shawarma Hot. Musique de Bob Marley. Shawarma au poisson, original et très bon. Wrap au falafel et patacon, un plat à base de morceaux de banane plantain verte aplatis et frits. On mange bien, même si les prix sont au niveau des USA. Ce qui est très cher en comparaison avec le reste de l’amérique du sud. Nous finissions par rentrer à l’hotel pour une bonne nuit de sommeil. Los Tuneles nous en aura mis plein les yeux, c’est vraiment une sortie à faire aux Galapagos. Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:Jour1 Jour2 Jour3


  • Galapagos – Jour 5: Las Tintoreras et tortues terrestres géantes

    Galapagos – Jour 5: Las Tintoreras et tortues terrestres géantes

    Aujourd’hui, nous partons tôt comme à l’habitude, pour une balade en kayak double direction Las Tintoreras. Le but de cette expédition est de voir toujours plus d’animaux et, entre autres, les fameux manchots des Galapagos. Kayak à Las Tintoreras Las Tintoreras est un petit groupe d’îles très proche de Puerto Villamil, à environ 5 minutes en bateau. Faisant partie du parc national des Galapagos, ces îles sont uniquement accessibles en kayak ou en petit bateau à moteur (panga) et avec un guide. Nous avons choisi l’option kayak, cela nous fera faire un peu de sport et nous avions entendu que c’était plus sympa qu’en panga. Nous partons directement de la plage où nos amies les otaries se reposent. Certaines arrivent de la mer avec leur drôle de démarche sautillante, afin de s’installer sur la plage à l’ombre. Du kayak, nous pouvons observer des requins qui se baladent tout près. Nous voyons aussi une panoplie de fous, très proches de nous, qui plongent du ciel en piqué vers leur proie aquatique. C’est un spectacle assez impressionnant. Après environ 1 heure, nous sautons à l’eau pour une session de snorkelling. Malheuresement, la visibilité est assez nulle. Nous demandons au guide si cela est normal. Celui-ci nous rapporte que c’est dû à la phase actuelle de pleine lune, influençant les marées et la visibilité. On aura malgré tout aperçu une “sting ray” (on n’a pas trouvé l’équivalent en français) se reposant au fond de l’eau et quelques autres poissons Nous remontons à bord de notre kayak pour poursuivre l’exploration. Nous nous approchons d’une zone où plusieurs iguanes marins se reposent. Il y en a plusieurs sur les rochers volcaniques mais également dans l’eau. On les voit nager, en train de traverser d’une rive à l’autre. Ils sont vraiment drôle avec leur petite tête qui dépasse de l’eau! Vous pouvez les apercevoir sur la photo (ci-bas). Notre premier manchot ! On change de place et le guide nous trouve un petit manchot solitaire sur son rocher. Il est tout petit et très mignon! Nous pouvons approcher de son rocher pour mieux l’observer. Nous devons malgré tout rester à environ 5 mètres de celui-ci, une série de bouées qui indique la limite à ne pas dépasser. Le guide nous surveille à ce niveau, ce qui est très bien. Le but étant de ne pas les perturber. Le manchot des Galapagos est l’espèce de manchot qui vit le plus au nord et dans la zone la plus chaude. Ils sont tout petits, mesurent en moyenne 50 cm de hauteur. La présence de courants froids leur permet de vivre dans cet environnement. La faible population et l’isolement du manchot des Galapagos le rendent vulnérable aux changements climatiques. En particulier, les phénomènes météorologiques connus sous le nom d’El Niño peuvent dévaster les populations. En effet, les courants chauds provoqués par El Niño diminuent considérablement le nombre de poissons consommés par ce manchot et donc, les manchots meurent de faim. Le tourisme, la surpêche et l’introduction par l’homme d’espèces indésirables, menacent aussi les manchots. Pour ces raisons, l’espèce est officiellement classée « en voie de disparition ». Par ailleurs, nous avons aussi pu observer à bord de notre kayak, différents oiseaux marins.  Nous retournons au port vers 11h30, avec notre accueil habituel, mesdames et messieurs les otaries. Pause repas En après midi, nous faisons une pause ravitaillement au “restaurante el cafetal” autour de la place centrale du village. Nous commandons 2 plats de poisson du jour, un excellent choix. Marie agrémente le tout d’un excellent mocaccino froid et Thomas d’un tiramisu, tout aussi délicieux. On profite du soleil chaud de début d’après-midi pour rester à l’ombre dans le café. Tout près du restaurant, l’église du village possède des vitraux, non pas religieux, mais représentants la faune locale: iguane marin, manchot, otarie, etc. Quand on dit que la faune est omniprésente ! Centro de Crianza de Tortugas Vers 15h30, lorsque le soleil commence à baisser un peu, nous entamons une petite marche sur une plate-forme de bois, afin d’observer la faune du lagon de Villamil, une zone marécageuse. Ce chemin d’un peu plus de 1 km débute juste après l’hôtel  Iguana Crossing et se termine au centre d’élevage de tortues géantes, le Centro de Crianza de Tortugas. En chemin, nous avons pu y observer des flamants roses et plusieurs autres oiseaux, dont des Gallinule d’Amérique (celui avec la tache rouge sur le front/nez) et des Échasses d’Amérique. Nous avons trouvé les échasses particulièrement beaux et élégants, leur petit corps tenant sur 2 longues pattes roses.  Nous avons aussi vu d’autres espèces d’oiseaux non identifiés. C’est un peu le désavantage de faire la plupart des activités par nous-même. Nous avons peu d’infos sur la faune que nous voyons. Par contre, nous apprécions beaucoup cette liberté de pouvoir évoluer à notre rythme, en prenant le temps que nous désirons. Faut dire que Marie est plus lente que la moyenne quand il est question d’animaux ! Thomas peut en témoigner. Arrivée au Centre, nous visitons les enclos de tortues géantes des Galapagos et en apprenons davantage sur la sauvegarde de cette espèce endémique des îles. Vous pouvez visiter le centre seul ou avec guide. Il y a plusieurs enclos avec des tortues juvéniles.  Ces tortues terrestres, appelées Galapago, ont donné leur nom aux îles. On estime leur espérance de vie moyenne de 150 à 200 ans. Elles peuvent mesurer jusqu’à 2,2 mètres de long. Ce sont de sacrées tortues qui semblent venir d’un autre monde ou d’une autre époque, plus préhistorique. Ces tortues ont longtemps été chassées par les baleiniers et les pirates qui les utilisaient comme réserve de viande fraîche, au 18e et 19e siècle. L’introduction par les humains d’espèces étrangères telles que les chèvres a eu pour résultat la destruction de la végétation qui compose le régime alimentaire des tortues. D’autres espèces introduites (rats, cochons) ont aussi contribuées à la menace de l’espèce, en pillant les nids des tortues.  Le but de ce centre est donc d’assurer la reproduction de l’espèce et ensuite de réintroduire les spécimens dans la nature, tout en les suivant de près. Sur le chemin du retour, nous voyons à nouveau nos amis les flamants qui se sont rapprochés de la plate-forme. Nous apercevons aussi de curieux petits crabes que l’on appelle “crabes violonistes”. Ceux-ci mesurent environ 2 cm et possèdent une pince d’un seul côté.  Après cette longue balade, nous terminons une autre belle journée par un souper au Encanto De la Pepa, encore une fois. Mais il est difficile de trouver quelque chose de bon et pas cher ici, leur menu du jour est une valeur sûre. Et en plus ils servent rapidement. IL est ensuite temps de retourner à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. C’était notre dernière journée sur Isabela. Demain on se lève très tôt, nous devons prendre un bateau pour découvrir une nouvelle île. Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:Jour1 Jour2 Jour3 Jour4


  • Galapagos – Jour 6: Transfert vers l’île de Santa Cruz

    Galapagos – Jour 6: Transfert vers l’île de Santa Cruz

    Une journée de transport en majorité. Nous quittons la belle île d’Isabela pour nous rendre sur Santa Cruz, la plus peuplée des Galapagos. 11 mars 2020 Au revoir Isabela Le réveil sonne très tôt ce matin, 5h du matin. Pablo doit venir nous chercher pour nous emmener prendre le bateau (“Speed Boat”) en direction de l’île de Santa Cruz. Pablo, notre chauffeur, est à l’heure comme d’habitude et nous emmène au port. Là-bas, on se rend vite compte que nous ne sommes pas seuls à prendre le bateau. La file est longue. Tout le monde doit faire vérifier ses bagages pour s’assurer que personne ne part avec des animaux ou plantes venant de l’île ou pouvant nuire aux autres îles.  Petit point important, si vous avez des chaussures de randonnée, elles doivent aussi être vérifiées, donc gardez les à portée de main et assurez vous de les nettoyer avant de prendre le bateau. Une fois le contrôle passé, on prend nos billets (en fait c’est Pablo qui s’en charge pour nous). Puis on attend que le bateau-taxi arrive. Ce dernier nous emmène pour la modique somme d’1$, au bateau principal sur lequel nous ferons la traversée. Cela va durer 2 heures et être pas mal agité… On nous avait prévenu, et les comprimés pour éviter le mal de mer ne sont pas de trop. Avec les grosses vagues, ça brasse beaucoup dans le bateau, une vraie montagne russe. Les coups sont violents, nous font sauter de notre siège et sont peu agréables, mais on fait avec. Pour compenser, nous avons droit à un beau lever de soleil. Après 2h de “brassage”, ça fait du bien de retrouver la terre ferme. Marie se demande comment nous allons survivre à encore 2 traversées de ce genre. Santa Cruz On arrive à Santa Cruz. On reprend un petit bateau taxi (0.50$) à partir du bateau principal, pour rejoindre le quai et la ville de Puerto Ayora. Notre nouveau chauffeur, Javier, nous attend. Avant de partir à l’aventure, comme nous n’avons pas déjeuner, nous arrêtons à une boulangerie vite fait, pour se prendre chacun un pain au chocolat. Déjeuner pas cher au coût de 1,50 US pour nous 2. On économise où on peut !  Notre chauffeur est sympathique et plus loquace que le dernier, malgré la barrière linguistique importante. Il tente de nous apprendre les mots en espagnol de ce que nous apercevons sur la route. Ce qui est drôle, c’est qu’à prime abord, les gens sourient peu à notre contact. Mais dès qu’on prononce un mot en espagnol et qu’on se force un peu, ils aiment beaucoup ! De ce côté, notre espagnol très limité est un gros désavantage pour entrer en contact avec les locaux et nous regrettons cet aspect. Ranch El Chato Nous prenons ensuite la route où nous traversons une bonne partie de l’île pour se rendre au ranch El chato. Ce ranch est en réalité ouvert pour les tortues qui vivent en liberté dans cette zone et peuvent entrer et sortir à leur guise. On peut ainsi y observer des tortues géantes en liberté, contrairement aux centres précédents où les tortues étaient en captivité.  Nous marchons dans les sentiers à leur recherche. Nous finissons par en voir une qui marche (à vitesse de tortue) proche d’un chemin. Ça ne semble pas facile de se déplacer avec leur grosse carapace sur le dos et leurs grosses papattes griffées. C’est super de pouvoir observer ces spécimens uniques de si proche ! En suivant les chemins, on traverse également un tunnel de lave au milieu de la roche. Cela ressemble vraiment à des grottes formées dans le sol, c’est assez impressionnant. On continue notre chemin sur les différents sentiers et on croise plusieurs tortues de taille plus ou moins grande. De loin, il est parfois difficile de différencier leur carapace d’un rocher, elles sont fortes en camouflage ces bêtes là. C’est possiblement leur meilleur moyen de défense. On rencontre aussi les premiers spécimens de gens peu respectueux des règles, qui approchent beaucoup trop des tortues et sortent des sentiers balisés. Normalement il faut rester à au moins 3 mètres des tortues et ne pas sortir des sentiers, afin de ne pas les perturber. Eux font tout l’inverse en sortant des sentiers pour faire des selfies collés à une tortue…Une tortue près d’eux à la tête rentrée dans sa carapace indiquant qu’elle est apeurée. C’est leur meilleur moyen de défense vu la vitesse à laquelle elles peuvent fuir. La pauvre, elle semble effrayée…Marie aimerait qu’un tri soit fait à l’arrivée sur les îles pour ne pas permettre aux gros imbéciles de la sorte d’accéder à ces lieux magiques et si fragiles. La sélection naturelle devrait aussi opérée sur le genre humain, ça limiterait les catastrophes ! Après un petit détour par le bâtiment principal du ranch pour observer des carapaces vides d’une taille gigantesque, laissant imaginer l’âge de leurs anciens occupants, on reprend le chemin vers la ville. On prépare la journée de demain Javier nous dépose au centre de plongée pour essayer nos équipements pour le lendemain. On a hâte de voir ce que les Galapagos peuvent nous offrir en profondeur. Une fois terminé, Javier nous dépose enfin à notre hôtel, El Descanso Del Guia. Un bel hôtel avec piscine. Son seul défaut est d’être un peu loin du centre ville, demandant que nous prenions un taxi pour s’y rendre. On se repose un peu avant de partir en ville en taxi pour manger un morceau au “Galapagos Deli” (pizza + sandwich). On profite du wifi pour planifier nos prochains jours et surtout commencer à regarder ce que nous voulons faire à Quito.  On retourne à l’hôtel pour tester la piscine et les chaises longues. On a droit à un petit rappel de plongée, car un cours de débutant comme celui que nous avons fait il y a deux ans s’y déroule. Un repas en ville décevant Puis retour en ville pour une balade. On visite un peu, on traîne dans la rue commerçante sans trouver grand chose de très intéressant. Puis on se décide à aller manger au « Rock café ». Au final ce sera une expérience plus que moyenne… On nous avait dit que la nourriture était vraiment meilleure et moins chère sur cette île qu’à Isabela… nous sommes vraiment déçus. On espère trouver mieux le lendemain.  Il est temps de rentrer et donc de trouver un taxi pour cela. C’est assez facile en réalité sur Santa Cruz, tous les taxis sont des gros pickups (majorité Toyota) blancs, comme celui de notre chauffeur Javier, et il suffit de les arrêter dans la rue. Il y en a vraiment beaucoup qui tournent, c’est donc facile d’en avoir un. C’est aussi peu coûteux comparativement à d’autres services sur les îles. Une course de 10 minutes coûte environ 3 US. Détail amusant, certains ont un nom écrit en énorme sur leur pare brise (Roméo dans le cas de notre Javier), qui permet de les identifier assez facilement. Mais je n’ai pas demandé comment ils choisissent leur nom. Nous rentrons à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. Il faut se lever tôt pour la plongée demain ! Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:Jour1 Jour2 Jour3 Jour4 Jour5


  • Galapagos – Jour 7: Plongée à Bartolomé et Cousins rock

    Galapagos – Jour 7: Plongée à Bartolomé et Cousins rock

    12 mars 2020 Aujourd’hui, c’est un des highlight de notre séjour avec la plongée!  On rejoint le centre de plongée “Scuba Iguana” tôt le matin. Le temps d’avoir un briefing puis on traverse l’île de Santa Cruz en “pick up”, seul moyen de transport sur l’ile 😛 Arrivée à l’extrémité nord de l’île, notre bateau pour la sortie de plongée nous attend. On charge le bateau avec tous les équipements puis on part pour 1h30 de bateau en direction de l’île Bartolomé pour notre première plongée. On récupère deux personnes sur le chemin, qui était à bord d’un bateau de croisière. Le voyage est assez mouvementé et le mal de la mer se fait un peu sentir. C’est d’ailleurs un des défauts de ce site de plongée. Il demande pas mal de transport en bateau pour y accéder. Il existe des sites plus proches tout aussi intéressant, comme Seymour North. Première plongée: Bartlomé On arrive enfin sur place. On s’habille : wet suit à manches longues et pattes longues, veste avec détendeur, masque, bouteille et palmes. Les plus expérimentés forment le premier groupe de plongeurs, qui seront les premiers à sauter à l’eau. Avec les 10 plongées à notre actif, nous sommes classés dans le groupe 2. Pendant ce temps, le moteur s’arrête et on ressent la force des vagues. Ça brasse et nous donne la vie dure. On crève de chaud avec tout l’équipement sur le bateau, en attendant notre tour pour sauter. On se sent pas très bien. Heureusement, on finit par sauter à l’eau. Les nausées s’estompent immédiatement, le wetsuit se remplit d’eau et nous rafraîchit. On se sent soulagés. C’est notre première plongée sans corde de descente et avec du courant. Mais nous portons désormais un nouvel équipement au poignet, un ordinateur de plongée, que nous avons acheté en Gaspésie après notre plongée avec les phoques. Ces ordinateurs, qui sont en fait des montres, nous permettent d’avoir plein d’informations, comme notre profondeur ou la température de l’eau. Il calcule aussi le temps pour les paliers de décompression lors de la remontée et ce, en fonction de notre temps de plongée. Très utile pour éviter les accidents. On se retrouve au fond de l’eau, petits exercices pour vider le masque et récupérer un détendeur perdu, et nous partons pour notre exploration sous-marine. Pendant la mise à l’eau, on découvre nos premiers animaux : des poissons et une otarie curieuse. Marie descend lentement mais sûrement. Avec son anatomie des oreilles qui n’est pas idéale (déviation des sinus, organe dans le nez plus gros que la norme), il est préférable de faire attention et d’y aller progressivement, car l’air circule moins bien du nez vers les oreilles que chez la plupart des gens. Si ça ne passe pas et que c’est inconfortable, on remonte un peu, on équilibre, puis on redescend, à son rythme. C’est plus difficile à faire sans corde, mais elle s’en sort finalement très bien.  Marie a envie d’envoyer les photos de plongée à l’ORL de l’Hôpital Notre-Dame qui lui a dit 2 ans plus tôt de ne plus faire de plongée et de se trouver un autre loisir. Bang, dans tes dents Mme l’ORL qui n’a jamais fait de plongée. Ne jamais s’arrêter à ce qui sort de la bouche d’un médecin. Parenthèse instructive pour les gens ne pratiquant pas la plongée. Équilibrer signifie rétablir un équilibre de pression au niveau du tympan afin de préserver l’intégrité de celui-ci. En effet, lors de la descente, la face externe du tympan est soumise à une pression plus forte (celle de l’eau) que la face interne, qui est située du côté de l’oreille moyenne. Le tympan est donc “poussé” vers l’intérieur de l’oreille, causant un inconfort et un risque de barotrauma à l’oreille. La méthode la plus simple d’équilibrage pour les débutants, est la manoeuvre de Valsalva, qui consiste à inspirer par le nez, boucher le nez en le pinçant, fermer la bouche, et souffler modérément, afin que l’air se rende vers le tympan pour équilibrer la pression externe de l’eau. Cela permettra au tympan de retrouver sa position initiale. Fin de la parenthèse. Le début de la plongée est calme, on ne voit pas grand chose, quelques poissons et crabes. Puis, au bout d’une dizaine de minutes, on se retrouve entouré de poissons. Il y en a partout. On voit également beaucoup d’étoiles de mer et de requins. On passe environ 10 minutes à observer les requins actifs (requin à pointes blanches) dans leur milieu naturel. Pour se faire, nous devons nous agripper à une paroi rocheuse à proximité pour nous garder le plus immobile possible, car le courant est puissant. Le décor est assez impressionnant. On voit vraiment le relief de l’île se poursuivre sous l’eau jusqu’à arriver à une falaise sous-marine qui semble plonger vraiment très profond. La roche sert d’abri aux poissons, et permet aux coraux et autres plantes aquatiques de se développer. C’est très beau à observer. Vers la fin de la plongée,  nous avons également la chance d’apercevoir une “eagle ray”. Comme à l’habitude, je suis celui qui consomme le plus d’air et le guide doit procéder à un partage d’oxygène avec moi, afin de me permettre de finir la plongée en même temps que les autres. Après 52 minutes sous l’eau, on remonte à la surface pour rejoindre le bateau.  À bord, c’est l’heure d’un petit snack bien mérité : biscuit oréo, barre tendre et fruits frais. On observe quelques animaux sur les rochers à proximité : des fous, des otaries et même un pingouin.  Première plongée: Cousins rock Après une petite heure de route sur le bateau, nous arrivons au 2e site de plongée de la journée, Cousins rock, situé du côté nord de l’île Bartolomé. Au premier coup d’oeil, nous apercevons un simple rocher émergeant de l’eau, qui n’a rien d’impressionnant. Celui-ci garde bien son secret ! On ne se doutait pas qu’on découvrirait des parois rocheuses sous-marines remplies de vie ! Cette fois, on observe encore beaucoup de poissons, des coraux, quelques requins et des tortues de mer !  On en verra plusieurs nager plus ou moins proches de nous.  Ce sont vraiment de beaux endroits pour la plongée. On regrettera juste de pas avoir vu de fameuse raie manta ou de requins marteaux. À priori, le site de plongée Seymour North est plus propice à l‘observation de ces spécimens rares. Ce n’est que partie remise ! Après 53 minutes de plongée, on remonte à la surface, puis on remonte sur le bateau. On se rend dans une zone où la mer est plus calme, afin d’ingérer notre dîner (ou déjeuner pour les français). Celui-ci se compose de poisson frais avec une excellente sauce, de riz blanc, de salade et de plantains. On reprend ensuite la mer en direction du port au nord de Santa Cruz pour faire la route inverse. On traverse à nouveau l’île en “pick up”. Arrivés au centre de plongée, on remplit les “logbooks” afin d’y indiquer nos paramètres des 2 plongées (temps, profondeur, animaux vus, etc.). En regardant nos photos suite à la plongée, nous nous rendons compte que celles-ci ne sont pas à la hauteur de la beauté des sites que nous avons visités. Les meilleures images sont imprégnées dans notre mémoire. Souper en ville On part ensuite explorer les quelques magasins autour du centre, en quête de café natif des îles. Nous sommes curieux de voir si la culture du café en sol volcanique amène un goût différent ! Notre quête s’avère infructueuse, et la fatigue nous amène rapidement à l’hôtel. La plongée nous a un peu assommé, comme à chaque fois que nous pratiquons ce sport. On retourne plus tard en ville pour manger sur l’avenue Binford. Cette section de rue est très chouette, car elle est piétonne et remplie de tables de resto locaux. C’est comme une terrasse géante. Notre choix s’arrête sur le KF William qu’on s’était fait suggérer. Nous avons trouvé cela très simpliste pour le prix (environ 13 US l’assiette), surtout vu l’étendue des choix aux alentours. Tous les plats sont servis avec la même sauce au coconut, du riz blanc et un choix de poisson/crevette ou viande. On se console en testant deux vendeurs de glace, au premier on tente goyave et chocolat, au second, oréo et maracuya, que nous appelons au Québec, fruit de la passion. Le sorbet au maracuya est un délice. Enfin, on retourne dormir à l’hôtel. Demain, levée de bonne heure pour migrer vers une nouvelle île, San Cristobal. Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6


  • Galapagos – Jour 8: Découverte de San Cristobal

    Galapagos – Jour 8: Découverte de San Cristobal

    13 mars 2020 Notre temps sur Santa Cruz aura été court. Nous repartons déjà vers une autre île: San Cristobal.  Transfert de Santa Cruz vers San Cristobal Le réveil sonne encore très tôt et nous avons encore droit à un beau lever de soleil sur Puerto Ayora. Javier vient nous chercher pour nous faire prendre le bateau, dénommé El Mangle, en direction de San Cristobal. Comme lors du départ d’Isabela, nos sacs sont fouillés, nous prenons un bateau taxi avant de nous retrouver sur notre “speed boat”. Ce voyage sera plus calme que le dernier. On ne sait pas si la mer était moins agitée, ou si le bateau, plus gros, encaissait plus facilement les vagues. En tout cas, le trajet se passe mieux et on finit même par s’endormir par moment. Nous arrivons 2h30 plus tard à Puerto Baquerizo Moreno, l’unique ville de San Cristobal. Nous passons tous les contrôles haut la main et retrouvons notre accompagnatrice. Il s’agit en fait de la patronne de notre hôtel qui se nomme Cabanas Pimampiro. On dépose nos affaires dans notre chambre déjà prête et on repart en ville pour trouver un café où manger et regarder ce qu’on veut faire en attendant que le soleil baisse un peu. La ville est beaucoup plus calme, un entre 2 entre Puerto Villamil et Puerto Ayora. Nous finissons au Zayapa Café, le meilleur wifi gratuit en ville d’après le Lonely Planet. On y mangera un burger décevant et une omelette déjeuner.  Centre d’interprétation de San Cristobal Malgré un soleil encore haut, nous partons vers 13h30 en direction du centre d’interprétation de l’île. Pas d’animaux au programme, mais une plongée dans l’histoire des Galapagos. Sur le chemin, nous tombons même sur Darwin (enfin plutôt sa statue). Nous sommes parmi les seuls dans le centre et nous parcourons les diverses salles qui parlent d’abord de la formation des îles. Puis l’exposition parle un peu plus des premières tentatives de colonisation et de l’importance des iles Galapagos pour Darwin. Celui-ci a passé 5 semaines sur les îles en 1835. Ses expériences se sont révélées déterminantes dans l’élaboration de sa théorie de l’évolution. Puis, les îles ont servi de colonies pénitentiaires, la dernière sur l’île Isabela ayant fermée en 1959. Et cela nous conduit jusqu’à aujourd’hui en abordant les problèmes qui se posent dans l’archipel (tourisme de masse, retombée économique, écologie, protection des animaux, etc.). Cela fait réfléchir à notre impact en tant que touriste. Nous avons bien aimé cette visite instructive en plus, gratuite. La Loberia Une fois la visite terminée, nous trouvons un taxi et partons en direction de la Loberia (4$ pour le trajet), une plage connue pour le surf et sa colonie d’otaries. Il est aussi possible de s’y rendre à pied, une marche d’environ 30 minutes de la ville. Nous y passerons environ 2 heures à se baigner, à observer les surfeurs (de haut niveau!) et bien entendu, à voir les animaux ! Nous y voyons beaucoup d’iguanes marins sur le chemin se rendant à la plage. Ils sont toujours aussi inébranlables. Nous avons ensuite pu observer plusieurs otaries tout près de nous sur la plage, dont plusieurs bébés tout mignons. Nous rentrons ensuite en taxi à l’hôtel pour se changer et se reposer. Un petit saut dans la piscine de l’hôtel qui fait du bien. Souper au Calypso Au souper, nous allons au Calypso, conseillé dans le guide lonely planet. Nous mangeons pizza et poisson avec pisco sour, plus fort qu’à l’habitude. Ici, on ne niaise pas avec la quantité d’alcool. Ils ne sont pas “cheap” comme au Québec. Durant le repas, nous entendant des bruits d’otarie, qui s’apparentent parfois au son de chèvre ou mouton. On les trouve particulièrement bruyantes en cette soirée.  Après le repas, nous allons voir d’où proviennent ces sons. Quel n’est pas notre étonnement lorsque nous en apercevons des centaines sur la plage !!!! Ça peut bien être bruyant. Il y a une immense colonie qui vient se reposer sur la plage près du port et de l’avenue principale. Des petits semblent chercher leur maman en hurlant et en sautant sur les plus gros spécimens. Nous les observons pendant au moins 20 minutes. C’est fascinant. Ils sont très bavards. Ils sont tous cordés les uns sur les autres. Certains repartent à l’eau, d’autres viennent s’installer pour se reposer. Il y a du mouvement. Nous les quittons avec grande tristesse pour rentrer à l’hôtel. Demain, ce sera le tour de l’île avec plusieurs plongées en apnée. Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7


  • Galapagos – Jour 9: Tour 360 degrés de l’ile San Cristobal

    Galapagos – Jour 9: Tour 360 degrés de l’ile San Cristobal

    14 mars 2020 Petit déjeuner tôt comme à l’habitude, vers 6h30. On est toujours aussi gâtés: bol de fruits frais (banane, pastèque, ananas), pain, oeufs brouillés, jambon et fromage. Aujourd’hui, nous partons pour la journée en bateau, afin de faire le tour à 360 de l’île de San Cristobal avec quelques arrêts “snorkeling”. On passe au Darwin dive center pour récupérer palmes, masques, tubas et wetsuits pour la journée.  Ensuite, nous nous dirigeons au port où notre guide Claudia, tout un personnage, nous attend avec les autres membres du groupe. Le temps de charger le bateau et nous embarquons. Bahia Blanca Nous voguons pendant environ 1h afin d’atteindre Bahia Blanca, une belle plage de sable blanc, où se trouve le premier spot de snorkeling. Notre guide rapporte que le sable de cette plage est composé à environ 90 % de caca de poissons (principalement de parrotfish). Et sans vouloir tuer le mythe, c’est le cas pour toutes les plages paradisiaques de sable blanc.   Nous marchons quelques minutes à travers les roches pour rejoindre la petite baie où nous passerons environ 1 heure en quête de faune aquatique. Nous y voyons une grande variété de poissons, 2 belles raies aigles qui semblent voler dans l’eau et plusieurs requins à pointes blanches couchés au fond de l’eau, au repos. La guide nous indique que c’est le seul requin qui s’immobilise pour se reposer, les autres ayant besoin d’être en mouvement pour respirer. Nous quittons Bahia Blanca et une belle surprise nous attend en direction de Punta Pitt. Une colonie de dauphins tourne autour du bateau ! Nous les voyons sauter hors de l’eau, plusieurs à la fois, à 10 pieds de nous parfois. C’est un spectacle unique. Il y en aurait plus de 300 selon la guide !!!!! Pour chaque dauphin qui saute à la surface, il y en aurait 20 en dessous qui nagent. Je me sens privilégié de voir ce spectacle de la nature qui arrive peu fréquemment d’aussi près. On se croirait dans un film de National Geographic ! Punta Pitt On arrive à Punta Pitt, une pointe avec de beaux rochers. Nous sommes à l’opposé de notre point de départ, soit à l’extrémité nord-est. C’est l’occasion d’observer différents oiseaux. Les classiques fous à pattes bleues, mais également leurs cousins à pattes rouges, que nous n’avions pas encore vus. C’est aussi le moment où le matelot du bateau va pêcher… Car oui, nous sommes en fait sur un tour qui inclut une partie de pêche. Cela peut surprendre, mais c’est en réalité une obligation pour pouvoir faire ce type d’itinéraire. Les bateaux doivent s’enregistrer comme bateau pêcheur, et accessoirement en profiter pour faire le tour à des touristes. Ça sent un peu la magouille, mais bon pourquoi pas. Manque de chance, notre matelot ne pêchera rien cette fois-ci. Nous mangeons notre dîner à bord du navire. Au menu : riz blanc, poisson frais et salade. Un classique sur l’île. Simple, frais, et ça bouche un trou ! Ensuite, option de faire un nouveau plongeon à Bahia Sardina. Une heure de snorkeling au programme, mais nous en ferons au final un peu moins que cela, préférant l’ombre du bateau afin d’éviter les coups de soleil. Le soleil est très fort et avec notre expérience, mieux vaut se couvrir, surtout à cette heure. On verra tout de même quelques groupes de petits poissons et quelques gros parrotfish. Cerro Brujo On reprend ensuite la mer pour découvrir Cerro Brujo, situé sur la côte nord de l’île. Nous sommes au ¾ de notre tour de l’île. On ne fera que passer autour de cette grande falaise. Mais on s’arrêtera tout de même pour observer un gros trou dans la roche, qui nous permet de voir jusqu’à Leon Dormido, notre prochain arrêt. J’ai lu qu’il y avait également une belle plage avec des fous et une colonie d’otarie à Cerro Brujo, mais nous ne sommes pas descendus du bateau. Kicker Rock / Léon Dormido Nous finissons par arriver à ce que je considère la meilleure partie de cette excursion: Kicker Rock ou Leon Dormido. Cet imposant cône de tuf vertical a été scindé en 2 par l’érosion et les petits bateaux passent entre les 2 rocs. Il y a beaucoup de courant, les vagues sont fortes. Nous devons tous être prêts à sauter à l’eau ensemble afin que le bateau puisse ensuite s’éloigner de la falaise. De notre côté, nous devons rapidement nager vers les rochers et passer dans le couloir entre les deux falaises afin de ne pas être pris dans les vagues. Tout un programme. Mais le jeu en vaut la chandelle, car le snorkelling à cet endroit réserve de nombreuses surprises. Nous plongeons à l’eau et suivons rapidement la guide avec les yeux rivés sous l’eau.  Cet endroit est magique. La végétation aquatique sur les parois de roche est magnifique et pleine de couleur. Nous apercevons rapidement une grande raie qui s’éloigne à notre approche. Puis, nous découvrons l’objet de notre visite ici : nos premiers requins marteaux ! Ici, la mer est très profonde et on ne voit clairement pas le fond. En observant les abysses, on a parfois la chance de voir apparaître un requin qui remonte des profondeurs. En réalité, nous allons même en voir plusieurs et de proche. La guide est surexcitée, car selon elle, c’est rare d’en voir autant d’aussi proche. On se sent vraiment chanceux d’avoir droit à un aussi beau spectacle. Ensuite, une otarie vient nous tenir compagnie plusieurs minutes près de la falaise fleurie. Moi qui « râlais » de ne pas en avoir vu encore sous l’eau. Elle reste et “joue” avec nous. Elle passe d’un côté puis de l’autre et s’approche suffisamment pour qu’on puisse bien l’observer. On a aussi vu une immense raie aigle, d’environ 5 pieds de long ! Au départ, on a cru qu’il s’agissait d’une raie manta tellement elle était grosse par rapport à celles que nous avions vu avant. La vie aquatique déborde. De nombreux poissons sont également présents, même si nous les oublions un peu à la recherche de créatures plus imposantes et rares. Une fois la traversée du couloir terminée (entre les 2 parois rocheuses), nous continuons à nager en suivant la falaise et nous avons la chance de voir 3 belles tortues qui ne semblaient pas effrayées par notre présence. Nager en leur compagnie est vraiment un sentiment unique. Nous tombons de nouveau sur un groupe de requins que nous suivons de loin. Nous finissons par les perdre de vue et c’est déjà l’heure de remonter sur le bateau pour rentrer. Cette expérience était pour moi hors du commun. Déjà par la situation, être en pleine mer, dans des conditions loin d’être calmes. Devoir nager au milieu des courants et des nombreux animaux présents. C’était à la fois terrifiant (merci le grand bleu et autres films montrant les requins comme des monstres), mais également tellement beau. Des falaises magnifiques avec tellement d’animaux vivant autour de nous. C’était probablement pour moi la meilleure expérience de ce voyage. Cela a duré seulement 45 minutes, mais le temps s’est arrêté. Ces souvenirs sont gravés dans notre mémoire à jamais. Si vous n’avez qu’une seule activité à faire à San Cristobal, c’est le tour à 360 de San Cristobal. Si vous êtes en manque de temps, une excursion de 3h juste à Kicker Rock est également possible. Retour à Puerto Baquerizo Moreno Nous arrivons sur la terre ferme au port de la ville et remercions la guide. On y reviendra probablement dans un autre article, mais c’est pour moi la seule véritable guide, avec une valeur ajoutée, que nous avons eu du séjour. Une passionnée de son travail et un vrai clown qui nous a bien divertis. On a appris beaucoup de choses en sa compagnie. Nous rentrons à l’hôtel avec plein de souvenirs dans nos têtes et heureux d’avoir vu les requins marteaux, un de nos objectifs du voyage. Nous prenons les choses tranquillement le soir et allons manger au Casa Blanca Cafe. Un restaurant un peu cher et assez décevant au final. C’était pas mauvais, mais pas non plus très bon et les portions étaient petites. Nous faisons un petit tour par une boulangerie sur le chemin du retour, histoire d’avoir de quoi manger pour notre long trajet demain (et encore on ne savait pas que cela allait être pire que ce qui était prévu). Nous passons notre dernière nuit aux Galapagos (tristesse). Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8


  • Galapagos – Jour 10 et 11: Retour compliqué jusqu’à Montréal

    Galapagos – Jour 10 et 11: Retour compliqué jusqu’à Montréal

    Jour 10 : Départ des iles Galapagos 15 mars 2020 On se lève à 5h. Départ de San Cristobal prévu à 7h en speedboat, afin de rejoindre Santa Cruz, et ensuite Baltra pour notre vol de retour à Quito afin d’y passer nos 6 derniers jours. Quelle n’est pas notre surprise ce matin en regardant les internet de voir que l’Équateur n’admettra plus d’arrivée d’avion à compter de demain minuit, pour freiner la pandémie de M. Covid-19 qui dirige le monde actuellement…. On capote un peu, même le gars de l’agence nous dit ne quitter au plus vite et de devancer notre vol pour ne pas rester prit en Équateur. Qui dit pas d’arrivée, dit beaucoup de départs annulés. D’autant plus que des mesures de plus en plus intenses risquent d’être mises en place : fermeture des établissements et autre. Au Québec, vendredi dernier, les établissements scolaires ont fermé pour 2 semaines. Dans notre cas, au retour de voyage, le gouvernement québécois nous suggère fortement de faire une quarantaine de 14 jours en cas de possible contamination. Pour Marie, les intervenants dans le domaine de la santé ne peuvent pas retourner au travail pendant les 14 jours suivants leur retour au pays. Wilikang, des vacances prolongées et possiblement du télétravail pour la 2e semaine. Il y a 2 boules de poils qui seront ravis des impacts du covid. Donc on quitte en speedboat San Cristobal, en admirant pour une dernière fois les lions de mer jouer près du quai d’embarquement. Cette fois-ci, on a un super bateau avec les sièges dans le bon sens et non de côté au bateau ! Coussiné et tout, c’est même mieux que l’avion. Et comme c’est un plus gros bateau que lors de nos dernières traversées, ça brasse beaucoup moins. Vraiment apprécié. En 1h15 seulement, nous accostons à Santa Cruz. Javier nous attend avec son pick up au quai. Parenthèse : C’est drôle ici tous les taximans ont un pick up blanc, souvent de marque Toyota. C’est comme les taxis jaunes de NY. Et les taxis ne coûtent rien ici, c’est à peu près la seule chose qui est “cheap” au niveau du prix. C’est curieux les pick up, car les distances ne sont en général pas longues à franchir. Le terrain est parfois accidenté par contre, ça aide donc. Avec ça, tu peux mettre les bagages de 4 touristes et les assoir dans le pick up. Et en cas de manque de place, ils mettent des touristes dans la boîte (on a vu ça seulement à Puerto Vilamil). Bref Javier nous cueille au port avec son pick up, afin de nous amener au canal d’Itabaca où un bateau nous prendra pour traverser jusqu’à l’île de Baltra. Cette île tout près de Santa Cruz, contient seulement l’aéroport, pas d’habitant (mis à part les animaux). Ensuite, bus jusqu’à l’aéroport pour notre vol qui est prévu à 12h30. En arrivant, on apprend que notre vol est retardé de 2 heures. On prend ça cool, mange une pizza étonnamment peu chère pour un aéroport. Moins cher que les restaurants des îles ! À 14h30, il n’y a aucun membre du personnel de la compagnie Tame à la porte d’embarquement, et ce, jusqu’à environ 15h. Aucune info ne nous est donnée. Nous décollons finalement vers 16h30 avec 4 heures de retard. Le vol dure environ 1h vers Guayaquil où nous faisons une mini-escale avant de repartir vers Quito. Marie : Je suis quand même triste de quitter ces îles enchantées. J’y ai vu des choses que je ne croyais pas possible de voir, des spectacles de la faune tous aussi uniques les uns des autres, qui m’ont beaucoup émue. Un rêve qui est devenu réalité. Je me sens privilégiée de faire partie des gens qui ont eu la chance de visiter cet endroit magique. Cela me porte tout de même à réfléchir beaucoup sur l’impact de l’essor du tourisme dans les dernières années et à la protection de cet environnement si fragile. On arrive finalement à notre destination finale, Quito (pour le moment), vers 20h. Notre première étape : récupérer nos bagages et foncer au bureau de Copa Airlines pour tenter de déplacer notre vol et partir au plus tôt de l’Équateur pour ne pas rester “coincés”. De toute façon, quel est l‘intérêt de rester si tout est fermé ? Arrivée au bureau, il n’y a personne et celui-ci est fermé. Il est indiqué de se présenter aux comptoirs de “Check in” vers 1h du matin pour tenter de déplacer notre vol. Au téléphone, aucune réponse. C’est le chaos. On décide alors d’attendre à l’aéroport jusqu’à l’ouverture du comptoir de Copa Airlines, afin d’avoir des infos sur nos options le plus tôt possible. Tant pis pour l’hôtel que nous avions réservé à Quito. Nous annulons la réservation via Booking (merci, grâce à eux, on a pu annuler sans frais le jour même). Sur les panneaux, on commence à voir beaucoup de vols annulés. L’attente commence… Jour 11: Il faut savoir être patient et gérer son stress 16 mars 2020 Jour 11 techniquement, même si pour nous c’est juste une longue journée interminable. À 1h du matin, on se présente tel que suggéré au comptoir de Copa, mais il n’y a personne. On fait donc la queue avec les gens qui sont prévus pour décoller à 4h AM. Entre 1h et 4h du matin, on attend… Attends et attends encore. Le comptoir semble être débordé et ne pas gérer du tout. On apprend qu’une des raisons est qu’ils transfèrent un vol de la compagnie Delta sur leur vol, car Delta a annulé son vol et ils font partie de la même “alliance”. Cela fait qu’ils n’ont pas autant de place pour nous qu’espéré… Il y a 3 files d’attente, personne ne comprend ce qui se passe et personne ne nous informe de la situation. Après 3h d’attente, donc vers 4h du matin, c’est enfin notre tour de parler à quelqu’un de la compagnie aérienne. Elle nous dit que les vols de 4h et 6h ce matin sont complets. Elle comprend plus ou moins ce qu’on dit, parlant plus espagnol, et ne semble pas inquiète contrairement à nous. On perd un peu patience, après une nuit blanche, quelqu’un qui ne comprend rien à ce qu’on explique… Finalement, elle nous met sur la liste d’attente pour les vols de 14h45 et 18h45 vers le Panama. Rassurant… Elle nous dit de revenir à midi pour voir s’il y a de la place. Nous ne payerons pas pour ce vol puisque nous le devançons, mais nous devrons après trouver un moyen de se rendre de Panama à Montréal. Le but est de sortir le plus vite possible de l’Équateur, comme la frontière ferme sous peu. On n’est pas satisfaits d’être sur la liste d’attente sans garantie de pouvoir partir avant minuit, l’heure fatale. Entre temps, nous magasinons des vols en ligne pour rentrer à nos frais. Une chance que nous avons un téléphone intelligent et surtout des données cellulaires, car il n’y a pas de Wifi à l’aéroport de Quito. Un gars d’Air Canada nous dit de partir avant minuit ce soir, car il n’y aura plus d’arrivée ni de départ jusqu’au 10 avril. Bonne ambiance… On espère qu’il se trompe, mais on ne prend pas de chance. Air Canada a seulement 1 vol ce matin et il est complet. Les vols sont extrêmement chers, 3 fois le prix normal. Thomas dit que c’est l’offre et la demande. Tout le monde tente de rentrer actuellement chez eux à l’échelle mondiale. Beaucoup de gros mots ont sorti de nos bouches durant ces heures fatidiques : on vous les épargnera ici. On retourne au comptoir de Copa Airlines vers 5h afin d’obtenir une meilleure réponse que la première. On nous offre un vol à 14h45 (celui pour lequel on était en attente), vers le Panama, et ce gratuitement. Le gars est fier de nous dire que c’est gratuit. On prie donc pour décoller comme prévu à 14h45. Premier coup de stress dans l’avant-midi, lorsqu’en regardant les panneaux indiquant les départs, le vol est annoncé “annulé”. On prend nos affaires et on se rend au bureau de Copa. On n’est pas loin de la panique et il n’y a personne pour nous répondre. On finit par tomber sur quelqu’un de l’aéroport qui nous aide et confirme que le vol n’est pas annulé. Il me propose d’aller vérifier avec lui. A priori, l’affichage a été là uniquement quelques minutes… mais cela a suffi à nous faire peur. On essaye de dormir un peu, on mange dans un café de l’aéroport. L’attente est longue. Il est enfin l’heure, on arrive à enregistrer nos bagages. On passe la sécurité. Tout est beau, on va enfin pouvoir partir de l’Équateur avant la fermeture des frontières et de l’aéroport. Entre temps, nous avons été obligés de nous débrouiller seuls pour faire la suite du voyage, Panama -> Montréal, car Copa n’avait aucun vol jusqu’à Montréal avant le 21 mars. Pour la suite, après des heures à chercher sur internet, Thomas a trouvé un vol faisant Panama -> Miami puis Miami -> Montréal. On a payé la totalité, mais on espère que l’assurance annulation de voyage couvrira cette dépense (presque 2000$ pour nous 2). Il est l’heure d’embarquer dans l’avion, et c’est là que les choses vont passer pas loin de la catastrophe pour nous. Thomas se fait appeler au tout début de l’embarquement (spoiler alert: c’est rarement bon signe). Pour une raison étrange, le billet de Thomas n’est pas une carte d’embarquement, mais juste une preuve papier (ou quelque chose du genre, c’était pas très clair, et évidemment personne ne parle bien anglais). Résultat, Thomas n’a pas le droit d’embarquer sur le vol. Là on commence vraiment à s’énerver et paniquer. On essaye de comprendre, de savoir ce qu’on peut faire. Mais l’équipage de la compagnie est proche de nous ignorer, comme si la situation était banale. Une partie de l’équipage fait embarquer le reste des passagers, les 3-4 autres essayent de résoudre le problème en faisant des manipulations sur leurs ordinateurs. Toujours sans nous parler ni nous expliquer la situation… Ce qu’on finit par comprendre, c’est qu’en faisant leurs bidouilles pour changer notre vol, le gars au bureau d’embarquement a merdé quelque part et n’a pas imprimé ce qu’il fallait. C’est la confusion. On essaye de réfléchir à ce qu’on va pouvoir faire, on leur met de la pression pour nous aider. Mais ils ne semblent pas vraiment compétents. L’avion est prêt à décoller, les portes devraient fermer dans peu de temps. On est au bord du désespoir. On pense qu’après tout cela, on va se retrouver coincés ici, et on aura au passage perdu notre vol de retour Panama -> Miami -> Montréal, donc 2000 $. On les entend commencer à parler de bagages au walkie-talkie et on suppose que c’est pour retirer nos bagages de l’avion. Et là, un miracle venu du ciel. Un des employés nous dit, c’est bon vous pouvez monter. Sur le coup on ne comprend pas ce qui se passe. On demande confirmation. Le gars nous dit qu’ils ont eu un appel du Panama et qu’on peut monter dans l’avion. On ne cherche pas vraiment plus à comprendre et on se met à courir pour monter dans l’avion. Mon hypothèse est que la bêtise faite par l’employé ne m’enregistrait pas à 100% comme un passager de l’avion, un peu comme si j’avais réservé, mais jamais fait imprimer ma carte d’embarquement. Donc légalement il ne pouvait pas me faire voyager sur cet avion. Au final, un des employés a appelé le siège de la compagnie Copa au Panama pour régler le problème, et le siège leur a dit de me laisser monter. J’imagine que vue la situation, ils se sont dits : tant pis pour la procédure ou quelque chose du genre. Au final, on est dans l’avion et on décolle enfin en direction du Panama, après 18h passées à l’aéroport de Quito et très…


Notre journal de bord en vidéo

  • Vidéo: Galapagos Jour 1

    Vidéo: Galapagos Jour 1

    Après un retour par écrit de notre beau voyage aux Galapagos, il manque encore notre dernier jour, celui du retour de l’enfer, voici un retour en vidéo de notre magnifique voyage. Si après cela vous n’avez pas envie de vous rendre aux Galapagos, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! Les vidéos ont été tournées au jour le jour pendant nos activités. Il est parfois difficile de faire de la photo et de la vidéo en même temps, donc j’essaye de faire au mieux, mais cela peut se ressentir sur la qualité de la vidéo. Bon visionnage ! Pour retrouver nos aventures par écrit:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Jour9 Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Vidéo: Galapagos Jour 2

    Vidéo: Galapagos Jour 2

    On continue avec le jour 2 en vidéo ! Bon visionnage ! Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Vidéo: Galapagos Jour 3

    Vidéo: Galapagos Jour 3

    On continue avec le jour 3 en vidéo ! Une journée magnifique avec nos premiers requins et tortues en snorkelling. Bon visionnage ! Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Vidéo: Galapagos Jour 4

    Vidéo: Galapagos Jour 4

    Une nouvelle vidéo des Galapgos avec notre 4ème jour là bas (équivalent à notre 5ème de voyage sur notre journal de voyage !). Une sortie en kayak, un peu de snorkelling et notre premier pingouins !


  • Vidéo: Galapagos Jour 5

    Vidéo: Galapagos Jour 5

    Une vidéo assez courte cette fois. La journée ayant surtout été beaucoup de transport, nous partions de Isabela à Santa Cruz, je n’ai pas filmé beaucoup. Le point d’orgue de la journée auta quand même été la visite du centre de protection des tortues et leurs énormes tortues! Impréssionant à voir. Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Vidéo: Galapagos Jour 6

    Vidéo: Galapagos Jour 6

    La vidéo la plus longue de cette série car pour une fois je n’avais pas mon appareil photo avec moi, uniquement ma Gopro Hero 8, car nous étions en plongée toute la journée ! Et comme on en parlait dans notre article, plonger aux Galapagos, c’est un vrai rêve. Pouvoir découvrir la faune sous marine dans un endroit aussi magique… Et même si on a été un peu décu car on espérait beaucoup (trop ?) voir des requins marteaux ou raies manta, on a pu voir énormément de poissons, requins, tortues… Bref on en a eu plein les yeux ! Ca vous donne pas envie d’aller plonger aux Galapagos tout ca ? Merci encore à l’équipe de Scuba Iguana, qui a été super ! Et grâce à qui vous me verrez (pour uen fois) dans la vidéo. Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Vidéo: Galapagos Jour 7

    Vidéo: Galapagos Jour 7

    Avant dernier jour de nos aventures aux Galapagos en vidéo. Encore un voyage en bateau, cette fois de Santa Cruz vers San Cristobal. C’est difficile defaire plus mignons que des otaries, ou bébés otaries, qui se déplacent. Si vous aimez cela, vous allez être servie dans cette vidéo. Pour découvrir nos aventures de cette journée par écrit et en photo, c’est par ici. Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Vidéo: Galapagos Jour 8

    Vidéo: Galapagos Jour 8

    Dernier jour de nos aventures aux Galapagos en vidéo. On reprends le bateau mais pour une excursion cette fois. Nous partons faire le tour en bateau de l’île de San Cristobal et nous finissons par du snorkeling à Kicker Rock / Léon Dormido. Ce n’était pas calculé, mais on peut vraiment dire que nous avons gardé le meilleur pour la fin ! C’était une magnifique journée et on a vu nos premiers requin marteau. Pour découvrir nos aventures de cette journée par écrit et en photo, c’est par ici. Pour le reste de nos aventures en vidéos:Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


  • Notre voyage aux Galapagos en vidéo

    Notre voyage aux Galapagos en vidéo

    Pour découvrir nos aventures de ce voyage par écrit et en photo, c’est par ici. Pour le reste de nos aventures en vidéos:Jour1Jour2Jour3Jour4Jour5Jour6Jour7Jour8Tout le voyage en une vidéo


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