13 mars 2020
Notre temps sur Santa Cruz aura été court. Nous repartons déjà vers une autre île: San Cristobal.
Transfert de Santa Cruz vers San Cristobal
Le réveil sonne encore très tôt et nous avons encore droit à un beau lever de soleil sur Puerto Ayora. Javier vient nous chercher pour nous faire prendre le bateau, dénommé El Mangle, en direction de San Cristobal. Comme lors du départ d’Isabela, nos sacs sont fouillés, nous prenons un bateau taxi avant de nous retrouver sur notre “speed boat”. Ce voyage sera plus calme que le dernier. On ne sait pas si la mer était moins agitée, ou si le bateau, plus gros, encaissait plus facilement les vagues. En tout cas, le trajet se passe mieux et on finit même par s’endormir par moment.
Nous arrivons 2h30 plus tard à Puerto Baquerizo Moreno, l’unique ville de San Cristobal. Nous passons tous les contrôles haut la main et retrouvons notre accompagnatrice. Il s’agit en fait de la patronne de notre hôtel qui se nomme Cabanas Pimampiro.
On dépose nos affaires dans notre chambre déjà prête et on repart en ville pour trouver un café où manger et regarder ce qu’on veut faire en attendant que le soleil baisse un peu. La ville est beaucoup plus calme, un entre 2 entre Puerto Villamil et Puerto Ayora. Nous finissons au Zayapa Café, le meilleur wifi gratuit en ville d’après le Lonely Planet. On y mangera un burger décevant et une omelette déjeuner.
Centre d’interprétation de San Cristobal
Malgré un soleil encore haut, nous partons vers 13h30 en direction du centre d’interprétation de l’île. Pas d’animaux au programme, mais une plongée dans l’histoire des Galapagos. Sur le chemin, nous tombons même sur Darwin (enfin plutôt sa statue).
Nous sommes parmi les seuls dans le centre et nous parcourons les diverses salles qui parlent d’abord de la formation des îles. Puis l’exposition parle un peu plus des premières tentatives de colonisation et de l’importance des iles Galapagos pour Darwin. Celui-ci a passé 5 semaines sur les îles en 1835. Ses expériences se sont révélées déterminantes dans l’élaboration de sa théorie de l’évolution. Puis, les îles ont servi de colonies pénitentiaires, la dernière sur l’île Isabela ayant fermée en 1959. Et cela nous conduit jusqu’à aujourd’hui en abordant les problèmes qui se posent dans l’archipel (tourisme de masse, retombée économique, écologie, protection des animaux, etc.). Cela fait réfléchir à notre impact en tant que touriste. Nous avons bien aimé cette visite instructive en plus, gratuite.
La Loberia
Une fois la visite terminée, nous trouvons un taxi et partons en direction de la Loberia (4$ pour le trajet), une plage connue pour le surf et sa colonie d’otaries. Il est aussi possible de s’y rendre à pied, une marche d’environ 30 minutes de la ville. Nous y passerons environ 2 heures à se baigner, à observer les surfeurs (de haut niveau!) et bien entendu, à voir les animaux !
Nous y voyons beaucoup d’iguanes marins sur le chemin se rendant à la plage. Ils sont toujours aussi inébranlables. Nous avons ensuite pu observer plusieurs otaries tout près de nous sur la plage, dont plusieurs bébés tout mignons.
Nous rentrons ensuite en taxi à l’hôtel pour se changer et se reposer. Un petit saut dans la piscine de l’hôtel qui fait du bien.
Souper au Calypso
Au souper, nous allons au Calypso, conseillé dans le guide lonely planet. Nous mangeons pizza et poisson avec pisco sour, plus fort qu’à l’habitude. Ici, on ne niaise pas avec la quantité d’alcool. Ils ne sont pas “cheap” comme au Québec. Durant le repas, nous entendant des bruits d’otarie, qui s’apparentent parfois au son de chèvre ou mouton. On les trouve particulièrement bruyantes en cette soirée.
Après le repas, nous allons voir d’où proviennent ces sons. Quel n’est pas notre étonnement lorsque nous en apercevons des centaines sur la plage !!!! Ça peut bien être bruyant. Il y a une immense colonie qui vient se reposer sur la plage près du port et de l’avenue principale. Des petits semblent chercher leur maman en hurlant et en sautant sur les plus gros spécimens. Nous les observons pendant au moins 20 minutes. C’est fascinant. Ils sont très bavards. Ils sont tous cordés les uns sur les autres. Certains repartent à l’eau, d’autres viennent s’installer pour se reposer. Il y a du mouvement. Nous les quittons avec grande tristesse pour rentrer à l’hôtel. Demain, ce sera le tour de l’île avec plusieurs plongées en apnée.
Pour le reste de nos aventures suivez notre journal des Galapagos:
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